Réédition d'une maroquinerie et exposition de photos d'amour de ce couple
Pour sa muse, Gala, Dali avait imaginé des caractères graphiques amoureux qu'il avait fait reproduire sur un sac. La marque reprend cet alphabet sur une ligne d'accessoires. Les Galeries Lafayette exposent la love story du couple.
Qui connaît Elena Diakonova, dite Gala ? Beaucoup d'artistes du siècle dernier dont elle fut la maîtresse (Éluard, Ernst) avant de devenir l'amante éperdue du peintre surréaliste Dali lors de l'été 1929. Pendant 50 ans et jusqu'à sa mort en 1982, Gala sera tout pour l'excentrique espagnol : un modèle qui l'inspire, une épouse, une maîtresse éperdue, une femme irremplaçable. Elle est le seul point d'attache qui relie Dali à une certaine réalité.
Pour elle la folie du peintre est telle qu'il crée un alphabet amoureux, un ensemble d'une dizaine de caractères abstraits, dont leurs initiales (G, S et D), qui leur permet un dialogue passionnel, intime et mystérieux.
L'artiste touche à tout hyper créatif que rien n'arrête est sollicité par différentes maisons (Dior, Schiaparelli) pour créer des chapeaux, des robes, des costumes , ce qui rend gala extrêmement jalouse. Une création qui n'est pas pour elle !!! En 1970, il demande à Lancel de lui créer un modèle graphique à soufflets.
Aujourd'hui, les Galeries Lafayette rendent hommage au couple Dali-Gala en exposant des photos méconnues du couple (Galerie des Galeries) et la maison Lancel réédite le « daligramme » (leur alphabet amoureux) en plusieurs sacs et accessoires en Jacquard brodé, cuir végétal et cuir embossé des symboles graphiques. L'histoire d'amour de ce mythique couple est donc relancé, popularisé par cette ligne de maroquinerie.
Jusqu'au 20 septembre.
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