Patrick Alès, naturellement au service des cheveux

Dans les années 1960, des hommes et des femmes au génie créatif hors du commun et passionnés par la beauté des femmes ont bâti un empire qu’ils dirigent encore aujourd’hui. Ils en sont l’âme. Nous vous raconterons le parcours de ces précurseurs qui ont créé notre présent et préparent notre avenir. Voici, l’histoire de Patrick Alès qui, tout au long de sa vie, s’est soucié de la beauté des cheveux.

L’histoire de Patrick Alès est avant tout celle d’un homme fasciné par les cheveux et par les plantes. A partir de ces deux éléments, il a créé les Laboratoires Phytosolba dont il est président et fondateur.

"Il n'y a pas de mauvais cheveux, il n'y a que des cheveux mal soignés"

Ce droit à la beauté, Patrick Alès le revendique : il s’en fera et en est toujours le défenseur.

Première offensive en 1967 : dans son salon de coiffure, défilent femmes célèbres et têtes couronnées. Pour elles, et pour assouvir sa passion, il concocte ses premiers soins capillaires dans le garage d’une vieille maison qu’il a achetée dans le midi et crée la PHYTOTHERATHRIE, le soin des cheveux par les plantes. En 1968, « Phyto 7 », la première crème de jour pour cheveux voit le jour.

1969 : cet aventurier des « plantes » récidive avec la fondation des Laboratoires PHYTOSOLBA . Il « plante » ainsi les fondations de son futur empire : la marque est présente dans 70 pays et compte plus de 1000 salariés.

Le respect et le meilleur de la nature

La fascination qu’exercent sur lui les plantes –plus encore si elles sont liées à une découverte scientifique- grandit au même rythme que ses laboratoires. Il crée donc son propre laboratoire de recherches et s’entoure d’éminents scientifiques.
Sa récolte :
- de nombreux actifs brevetés incorporés au cœur de ses soins capillaires,
- la création d’un Centre de Culture Phyto , exclusivement dédié à la recherche végétale, au cœur d’un arboretum de 400 hectares, où poussent des centaines de plantes à l’abri de la pollution et des engrais chimiques.

Donc, des produits « bio » avant l’heure (formulés à partir de plus de 150 plantes et bourrés d’actifs 100 % végétaux et naturels) qui ne revendiquent pas le label. Toujours avec ce sens des responsabilités qui le caractérise, Patrick Alès s’explique :

« il ne faudrait pas que les plantes soient victimes de leur mode ».

Ses produits-vedette

Au commencement, il y avait l’Huile d’Alès, puis Phytopolléine et la célèbre Huile Phytoplage…Voici, fidèles descendantes, l’Huile Suprême (pour cheveux épais et rebelles) et l’Huile Soyeuse (pour cheveux secs et fins) : elles subliment toutes les chevelures au quotidien et sans rinçage .

Patrick Alès.... en coulisse

Dans les années 1960, on sentait percer de nouveaux courants qui préfiguraient Mai 68 :

« il fallait être dans le coup ! Et, avec mon costume gris, ma chemise blanche et mes cravates sombres, j’avais l’air du comptable en visite », explique-t-il pour justifier son choix d’une veste noire à col Mao sur une chemise blanche.

Depuis, cette tenue d’homme de clergé ne l’a jamais quitté et lui a joué plus d’un tour dans sa carrière, surtout lorsque sa blonde et jolie épouse était à ses côtés : « Mon Père, de quel diocèse êtes-vous ? », ou encore, reçu à la Mairie de Paris par Monsieur Chirac, l’huissier lui adresse toutes ses excuses pour avoir omis de l’appeler « Mon Père » lors de son arrivée… Tout naturellement, il lui a retorqué « Allez en paix, mon fils !...»
Une silhouette reconnaissable entre toutes, à laquelle il faut ajouter la barbe grise, courte et sans fioritures !
Sa plante fétiche est l’hosta : elle pousse dans les sous-bois et ses feuilles tirent sur le bleu. Il a eu un véritable coup de cœur pour elle et il l’a choisie comme logo pour sa marque « Phyto ».

Cet homme passionné, enthousiaste restera sur scène, tel un grand artiste, jusqu’à la fin !

Par Martine Paillard

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