Ambert, berceau de la fourme et de la papeterie

Le Moulin Richard de Bas, musée papetier

L'histoire est belle... Deux croisés originaires d'Ambert auraient rapporté la précieuse technique de fabrication du papier de leurs lointaines expéditions , ils l'auraient implantée dans leur ville natale qui disposait de rivières à l'eau pure et au courant suffisamment puissant pour alimenter les moulins qui déchiquètent le chiffon pour en faire de la pâte à papier.

Ambert était devenue le berceau de la papeterie française. La renaissance marqua l'apogée de l'art du papier et des feuilles faites à la main. Des quelques 300 moulins à papier qui s'égrenaient dans les 3 vallées qui cernent Ambert, seuls quelques uns ont survécu à la concurrence de la papeterie industrielle et délocalisée. Classé Monument Historique, le Moulin Richard de Bas est un de ceux là. C'est à la fois un musée de l'habitat papetier du XVIII et XIX siècles et de la papeterie, et une fabrique de papier haut de gamme à l'ancienne. Resté dans son jus, le moulin fonctionne exactement comme au 15ème siècle.

Il perpétue la tradition de la fabrication de pâte à papier à partie de chiffons, du papier fabriqué feuille à feuille à la main, en préservant le savoir-faire des compagnons papetiers.

www.richarddebas.fr

Les Hautes-Chaumes sur le toit des monts du Forez

Non loin de Ambert,sur les hauteurs, se profilent les Hautes Chaumes, un site naturel classé qui se déploie comme un livre ouvert sur la vie des paysans d'autrefois. Cette vaste étendue de landes et de bruyères à perte de vue, à plus de 1600 m d'altitude, est ponctuée de curieuses bâtisses aux toits pointus à double pente, les burons ou jasseries.

Les Hautes Chaumes sont le fief des troupeaux qui y prennent leurs quartiers d'été dès le mois de mai pour paître en liberté. C'est la période de l'estive. Autrefois femmes et enfants quittaient les fermes de la vallée pour suivre leur troupeau en altitude et s'installaient dans les fermes d'estive, où se fabriquait la fourme. Si l'estive se pratique toujours, ces fermes s, appelées suivant les uns burons, suivant les autres jasseries sont devenues des lieux de villégiature quand elles ne sont pas abandonnées. Mais l'austérité résiste au temps : nulle ligne électrique n'arrive jusque là, on continue de s'y éclairer à la chandelle ou au gaz, et on est alimenté par l'eau de source.
En hiver, ensevelies sous la neige, les Hautes Chaumes sont le théâtre d'un autre ballet, celui des voiles des snow-kite, dont les amateurs ont trouvé là un terrain de jeu à leur démesure.

Restauration et hébergement

Se renseigner

www.ambert-tourisme.fr

http://aeroclub-ambert.fr