Thérèse Heslop - Cathédrale de Canterbury

Gérer la cathédrale comme une entreprise

Thérèse Heslop responsable du marketing de la cathédrale de Canterbury, est hollandaise, mais habite depuis quinze ans dans le Kent. Elle est l'une des femmes que Toutpourlesfemmes a rencontrées. Des femmes sympathiques, dynamiques, chaleureuses et amoureuses de leur région, qu'elles nous font découvrir avec passion.

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Thérèse Heslop est née aux Pays Bas et vit dans le sud-est de l'Angleterre depuis quinze ans. Une région qu'elle adore. Son job ? Responsable du marketing de la cathédrale de Canterbury.



Pouvez-vous nous expliquer votre rôle à la cathédrale ?

Je suis responsable du tourisme et du marketing. Mon rôle est de promouvoir la cathédrale auprès des touristes.
Gérer une cathédrale coûte très cher, nous avons besoin de revenus. 70 % des gens qui viennent à Canterbury visitent la cathédrale. parmi eux, les Français représentent le plus fort pourcentage d'étrangers.

Mais tous les touristes qui viennent à Canterburry ne visitent pas la cathédrale. Notre rôle est d'essayer de les y inciter. Nous travaillons sur la promotion avec les pays importants : la France, les Pays-Bas, les Etats-Unis, la Belgique et l'Allemagne.
La cathédrale est la 'mère église' pour les Américains. C'est très important pour eux. Pour faire vivre la cathédrale, nous avons besoin de six millions de livres par an. Nous ne recevons pas d'argent de l'Etat. Nous avons trois cents employés dont seize maçons, sept conservateurs des vitraux, plus un hôtel et un centre de conférences. La cathédrale est importante pour la ville, elle a une importance économique considérable. Depuis quatorze ans que je travaille ici, je me sens responsable de l'endroit.


Comment êtes-vous arrivée à Canterbury ?


Je suis hollandaise, mais mariée à un Anglais. C'est comme cela que j'ai été amenée à travailler ici. J'habite à Canterbury depuis 1995.

Vous travaillez dans un univers a priori masculin. Est-ce difficile ?

Oui, c'est un univers masculin. Le plus difficile, c'est de travailler pour des prêtres, parfois c'est particulier ! Heureusement, ils nous laissent faire notre travail. Par exemple, cela leur pose un problème de faire payer l'entrée de la cathédrale. L'entrée est payante de 9 à 17 heures et gratuite après. Ils ne se sentent pas à l'aise avec l'argent. Mais sinon, il n'y aurait plus d'église. Avec le commercial, je n'ai pas de problème, seul le temps de prendre des décisions est parfois plus long. Mais sinon, c'est très agréable de travailler pour une église.


Canterbury Festival en octobre

Qu'est-ce qui vous plaît dans ce travail ?

Je suis catholique, mais pas pratiquante. C'est le côté marketing pour la cathédrale qui m'a intéressée. On rencontre beaucoup d'étrangers, je parle trois langues que j'ai le plaisir de pratiquer.

D'après-vous, quel est le meilleur moment pour venir ?

Avant Noël, c'est très beau. La cathédrale et la ville sont magnifiquement décorées. En octobre, il y a le Canterbury Festival avec des concerts partout, dans la cathédrale, les restaurants... Et au printemps quand les jardins sont verts et qu'il y a des fleurs partout, c'est superbe. C'est facile de venir pour la journée. En plus, avec la livre basse, c'est plutôt bon marché pour faire du shopping !



Avez-vous un endroit favori dans le Kent ?


Oui, j'adore Goodnestone Park Gardens pour ses jardins et parce que l'endroit n'est pas trop touristique. J'aime aussi beaucoup Whistable, un petit port sur la côte avec beaucoup de galeries d'art et des restaurants fabuleux, notamment pour les huîtres qui sont renommées. C'est un joli village où l'on peut marcher sur des plages et où les paysages sont magnifiques. Même si le sable n'est pas doré comme en France ! Et puis il y a les fameux pubs anglais !


Et une adresse secrète pour nos lectrices ?


A Whistable, mon restaurant favori, Whistable Oyster Factory, un restaurant d'huîtres. Et à Canterbury, le marché fermier, Good Shed avec un très bon restaurant.




Par Arielle Granat

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