Armistice 1918 : 90e anniversaire

Vie quotidienne, Espionnes, Champs de bataille

Pour le 90e anniversaire de l'Armistice, toutpourlesfemmes.com a sélectionné de nouveaux ouvrages qui apportent une autre vision, des éléments parfois méconnus de cette grande guerre. Images, récits, correspondances décrivent les coulisses et le quotidien de la population civile durant ce conflit qui devait être le dernier !

L'Armistice de 1918


Après quatre ans de guerre dans les tranchées, les combattants survivants sont épuisés. En 1918 l'état-major allemand sait que son ultime espoir de gagner la guerre est de percer le front Ouest avant l'arrivée des Américains. L'offensive qui devait être décisive échoue. En septembre et octobre les trois alliés de l'Allemagne, la Bulgarie, l'Autriche-Hongrie et la Turquie sont battus. L'armistice est signé le 11 novembre 1918 à 5 heures du matin dans un wagon situé à Rethondes dans la forêt de Compiègne et prend effet ce même jour à 11 heures. C'était il y a 90 ans


« Il ne faut plus faire la guerre, c'est un fléau »


« Il ne faut plus faire la guerre, c'est un fléau » rappelait Lazare Ponticelli, un des derniers poilus éteint le 12 mars 2008. Il s'était engagé pour défendre son pays comme les 8 millions de Français mobilisés. Cette guerre, c'est 70 millions de combattants, 10 millions de morts dont 1,4 millions de Français et 21 millions blessés.

Pour comprendre cette guerre, Toutpourlesfemmes.com a sélectionné une bibliographie

« 14-18, la guerre au quotidien » de Chantal Antier, Gérard Petitjean


-Il y a quatre-vingt-dix ans, l'armistice du 11 novembre mettait fin à la guerre la plus destructrice que la France et l'Europe aient connue. Côté français : 1 350 000 morts, plus de 4 millions de blessés, de nombreux invalides.
-Qui se souvient de la France d'alors, privée d'hommes par la mobilisation, de la vie quotidienne durant ces quatre années, d'une France qui connaît l'exode et les privations ?
-Les femmes surtout mais aussi tous ceux qui ne sont pas sous les drapeaux, y compris des enfants vont alors assurer la relève. Certaines deviendront ouvrières, d'autres travailleront la terre à la charrue. On verra même des femmes propulsées chefs d'entreprise ou maires d'une grande ville.
-Chantal Antier, et Gérard Petitjean nous relatent ces temps difficiles à travers de nombreuses photos inédites, mais aussi des images, des documents, commentés et analysés, et nous plongent ainsi dans le quotidien d'une époque où chaque jour était un combat.
14-18, la guerre au quotidien de Chantal Antier, Gérard Petitjean
-Ed. Le Cherche-Midi, novembre 08
-145 pages
-34 €


« La guerre de 14-18 »


-1000 images inédites commentées par l'historien Pierre Miquel illustrent tous les événements de la Grande Guerre, de la mobilisation à la fête de la Victoire en passant par l'exode des populations, la bataille de la Marne, les nouveaux matériels, le Chemin des Dames, le front italien ou encore la résistance anglaise.
« La guerre de 14-18 », collectif
-Ed. Chene, octobre 2008
-19,90 €


« Les femmes espionnes dans la guerre 14-18 » de Chantal Antier,

Olivier Lahaie, Marianne Walle

-Cet ouvrage présente les espionnes célèbres de la première guerre mondiale. Elles sont françaises, allemandes, anglaises. Il met en lumière les rôles que leur attribuèrent les Services Secrets, plus important que ce qu'on imaginait, confirmés ou non par les espionnes elles-mêmes.

« Les femmes espionnes dans la guerre 14-18 » de Chantal Antier, Olivier Lahaie, Marianne Walle
-Etude (broché), avril 2008
-22 €


« Face à face : 14-18, la guerre des images » de J.p. Koening


-Depuis la fin du XIXe siècle, la carte postale a été un moyen d'expression mais aussi de propagande. Les cartes éditées de part et d'autre du Rhin en sont la fidèle représentation. Et si l'objet carte postale, au cours de la première guerre mondiale, a souvent été utilisé dans nos livres d'histoire, la vision allemande du conflit est, quant à elle, peu connue.
-Le présent ouvrage a pour but non seulement de montrer une facette de cette vision, mais aussi et surtout de comparer ces cartes allemandes avec les éditions françaises. On constatera alors généralement une similitude mais, pour certaines, on peut parler de véritable jeu de réponse, le plus souvent fruit du hasard. Certaines cartes présentées dans ce livre pourraient se passer de légende ou de commentaire tant la ressemblance est frappante.
-L'objet de ce travail d'historien réside dans une mise en perspective passionnante de l'affrontement de la France et de l'Allemagne par cartes postales interposées : une guerre des images non orchestrée où l'on comprend vite que tous les moyens étaient bons pour orienter et influencer l'opinion de son camp.
« Face à face : 14-18, la guerre des images » de J.p. Koening
-Ed. Alan Stuttin Eds, septembre 08
-19.90 €


« Les derniers Poilus » de Jean-Pierre Biot


-34 portraits émouvants des survivants de la Grande Guerre.
-De 1914 à 1919, huit millions cinq cent mille Français de métropole et des colonies répondent à l'ordre de mobilisation générale. Un million quatre cent mille ne reviendront pas. Quatre millions seront blessés, gazés, amputés, défigurés, aveugles. On les appellera les « gueules cassées ».
-Les derniers témoins de cette guerre ont vu trois siècles et ont plus de cent ans. Tous sont les revenants de la Marne, de Verdun, du Chemin des Dames, et évoquent aujourd'hui cette guerre qu'ils ont vécue à vingt ans.
-Cet ouvrage est l'épopée tragique des derniers poilus, professeurs, ouvriers, paysans, pêcheurs, parisiens ou provinciaux, royalistes ou républicains, autonomistes ou Croix-de-Feu, sportifs, musiciens, venus de toute la France et de ses colonies verser leur, sang pour leur patrie.
« Les derniers Poilus » de Jean-Pierre Biot
-Ed. La Martinière Eds, septembre 2004
-176 pages
-25 €


Par Thérence Normann
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