Caviar et diamant au secours de la beauté

Après le caviar, le diamant et les pierres précieuses sont les nouveaux ingrédients de beauté miracle.


Caviar Crystalline


Dans les civilisations anciennes, le diamant était paré de vertus magiques. Dans la tradition indonésienne du « susuk », on implantait des diamants sous la peau pour cultiver une beauté intérieure qui assurait pouvoir et protection et rejaillissait sur l'extérieur. A Bornéo, le diamant permet aux chamans de prendre contact avec les esprits lors des grands rituels purificateurs annuels.

Aujourd'hui, dans les services marketing des marques de luxe, le diamant est le dernier ingrédient à la mode pour donner plus d'éclat au visage et..., accessoirement, justifier des prix très élevés. « Le diamant est une pierre exceptionnelle. C'est le minéral le plus ancien (plus de 2 milliards d'années), le plus dur. Il se forme par oxydation du carbone à plus de 2000 degrés, à quelque 200 km au centre de la terre. Et il est celui qui présente l'indice de réfraction le plus élevé », explique Patrick Boileau, docteur en gemmologie.

Ainsi, la marque La Prairie, connue pour ses crèmes aux extraits de caviar riche en protéines nourrissantes et raffermissantes , lance l'Essence Cristalline Dermo Caviar. Un sérum qui promet un éclat éblouissant dès l'application grâce à une association de cristal de diamant, de mica, de quartz et de cristaux liquides. Prix en conséquence : 348 euros le flacon de 30ml.

Caviar Crystalline


Guerlain, de son côté, a choisi le rubis pour amplifier la radiance de son nouveau rouge à lèvres Rouge G. Une poudre de rubis enrichie de micro-billes de verres qui « diffractent la lumière à l'infini ». 25 teintes, stick : 38 euros, à partir du 1er avril 2009.

Guerlain


Quant au joaillier Bulgari, il a lancé la première ligne de cosmétiques à base de pierres précieuses qui « permet à la peau de retrouver éclat et jeunesse » grâce à l'association de quatre pierres précieuses : saphir, malachite, tourmaline et citrine. Bulgari Gem Essence : autour de 230 euros. Le luxe veut ignorer la crise !

Par Gisèle Prévost
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