La romancière Delphine de Vigan a reçu, jeudi 3 novembre, le Prix France Télévision 2011 pour son roman 'Rien ne s'oppose à la nuit' (JC Lattès). Six ouvrages étaient en lice pour ce prix décerné par un jury populaire de téléspectateurs.

Le prix du roman France télévisions 2011 a été décerné par un jury populaire de téléspectateurs. Douze femmes et neuf hommes venus de toutes les régions de France métropolitaine, de Guyane et de La Réunion ont délibéré le 3 novembre entre 9h00 et 12h00. Ils ont voté à bulletins secrets pour choisir le lauréat parmi les six ouvrages sélectionnés (voir ci-dessous) par les journalistes et animateurs culturels de France Télévision.
'Rien ne s'oppose à la nuit' de Delphine de Vigan
Résumé : La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d'adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœ,ur et moi, mais toute tentative d'explication est vouée à l'échec. L'écriture n'y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire. Dans cette enquête au cœ,ur de la mémoire familiale, ce sont nos vies, nos failles et nos propres blessures que l'auteur déroule avec force.
A propos de Delphine de Vigan

Delphine de Vigan est notamment l'auteur du best seller No et moi, Prix des Libraires 2008, adapté au cinéma par Zabou Breitman, et des Heures souterraines (2009), Prix Darcos du roman d'entreprise. Déjà récompensée du Prix du Roman FNAC en septembre dernier pour 'Rien ne s'oppose à la nuit', elle faisait partie de la dernière sélection du Goncourt. Delphine de Vigan vit à Paris.
- Rien ne s'oppose à la nuit
- Auteur : Delphine de Vigan
- Editeur : J.C. Lattes
- Format : 205x130
- 433 pages
- Date de parution : 17/08/2011
- 18.05€ sur Chapitre.com
Les autres romans en lice
'Cyr@no' de Bessora, chez Belfond
Résumé : Roxane peine à trouver sa place de comédienne dans le monde impitoyable du théâtre, en plus elle s'est amourachée de Christian, un bellâtre qui l'a aimée juste un soir. Pour remédier à ses ratages, elle compte sur son alter ego, Cyrano : un personnage imaginaire, une faille et un remède, l'autre elle-même, aimante et haineuse, pleine de ressources. Un Cyrano de Bergerac revisité, un style truculent, acerbe et zélé, un généreux mélange d'émotion, d'érotisme, de dérision et d'emphase.
Retour à Killybegs, de Sorj Chalandon chez Grasset
Résumé : Tyrone Meehan, Irlandais, républicain, membre de l'IRA et agent double pour Scotland Yard : un homme qui a trahi. Le fil d'une existence qui se déroule sur trois générations en Irlande du Nord. L'enfance entre un père violent et une mère qui ploie sous le fardeau des naissances et de la misère. Puis la haine des Anglais, très tôt enseignée par le père, qui, un jour, lassé de tout, disparaît. Commence alors l'engagement du jeune Tyrone Meehan dans l'IRA, jusqu'à ce que le héros qu'il était passe de l'autre côté.
'Pas d'inquiétude' de Brigitte Giraud chez Stock
Résumé : Au lieu d'aménager la maison qu'il vient juste de construire, un père est contraint de prendre un long congé pour rester près de son fils malade. Confrontée à la maladie de leur enfant, une famille perd petit à petit ses relations sociales et ses repères, happée par la logique de la maladie qui donne soudain un autre sens à son existence, fait voler en éclat la place de chacun, et voit la vie des autres se dérouler à l'extérieur, soudain irréelle et inaccessible.
'Rouler' de Christian Oster chez L'Olivier
Résumé : « J'ai pris le volant un jour d'été, à treize heures trente. »
On ne sait pas grand-chose des raisons qui poussent le narrateur à quitter Paris et à rouler en direction de Marseille, ville qui s'est imposée à lui comme un mot plus que comme une destination. Le seul besoin de fuir ? Ce serait trop simple. N'a-t-il pas plutôt l'intuition que c'est justement en s'en remettant au hasard que la vie peut enfin apporter du neuf ?
'Dans les forêts de Sibérie', Sylvain Tesson chez Gallimard
Résumé : Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand chose pour changer le monde. Je me suis alors installé quelque temps, seul, dans une cabane. Pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai taché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence —, toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu'il y a aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.
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