Développement Sans Frontières, créée en 2006, a pour objectif d'aider les femmes qui souhaitent s'engager dans des actions humanitaires à l'étranger et de favoriser les relations avec les ONG.
Agronomes, infirmières, professeures, chargées de communication ou étudiantes, les profils des femmes passées par Developpement Sans Frontières (DSF) pour réaliser une mission de volontariat international sont variés. Le travail de cette association est de mettre en évidence les meilleures compatibilités ONG/ Volontaires, de former et d'accompagner les volontaires tout au long de leur mission et de sa préparation.
Dans des pays où les personnes les plus diplômées ont souvent tendance à s'exiler et où les systèmes éducatifs sont fréquemment défaillants, elles apportent un vrai plus en mettant leurs connaissances, leurs savoir-faire ou tout simplement leur bonne volonté au service des populations locales.
Leur qualité de femmes volontaires peut parfois être un atout supplémentaire dans la transmission de leurs compétences et dans la participation à l'évolution de la place des femmes dans les sociétés locales. Elles montrent en effet aux personnes parmi lesquelles elles évoluent qu'une femme peut être autonome, passer des diplômes ou avoir un travail qualifié. Elles peuvent également établir plus facilement que les volontaires hommes une relation de confiance avec les femmes locales afin de partager savoirs et compétences, dans des sociétés où ces dernières sont souvent cantonnées à des tâches considérées comme « féminines » et exclues des tâches « masculines ».

Certes, leur condition de femmes les confronte parfois au poids d'un certain machisme local qui n'est pas sans exister, comme le suggère le témoignage d'une volontaire partie avec DSF : « Certains collègues de travail masculins peuvent s'avérer quelque peu pesants pour une petite Européenne ». Mais, comme le dit cette même volontaire, c'est une « question de culture. Il suffit de s´y habituer et tâcher de ne pas trop y porter d´importance. »
Bien préparer sa mission
Mais les témoignages de volontaires de retour de mission de volontariat montrent que se sentir utile et transmettre des compétences tout en partageant la vie et le travail des locaux leur a permis de vivre une expérience unique dont elles ont le sentiment de revenir enrichies, aussi bien professionnellement qu'humainement. Un sentiment qui n'a rien à avoir avec le genre.
L'important est donc avant tout de bien préparer sa mission, en la construisant en adéquation avec ses attentes, ses capacités et ses ambitions. Depuis 2006, DSF propose des missions de volontariat équitable en partenariat avec 150 associations réparties dans 27 pays du monde, et compte déjà 300 missions réalisées par les volontaires formés par l'association. Ce sont près de 300 nouveaux volontaires qui partiront via DSF sur la seule année 2010. La demande est donc bien réelle !
DSF capitalise les informations et se présente comme un filtre éthique et sécurisant. Ce concept assure des missions valorisantes et personalisées pour chaque volontaire.
site internet: www.developpementsansfrontieres.org
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