Festival Film Droits de l'Homme - Paris 2010

A Paris du 9 au 16 mars

Du 9 au 16 mars 2010, se déroule le 8 ème Festival international des droits de l'homme à Paris.

Avec plus de 80 projections, le Festival International du Film des Droits de l'Homme (FIFDH) est depuis 7 ans, la manifestation culturelle sur les droits humains, la plus importante en France. Le cinéma le Nouveau Latina à Paris va diffuser des projections de documentaires et de grands reportages toutes suivies de débats (avec réalisateurs ou représentants d'ONG).

Les 22 longs-métrages à découvrir à cette occasion ont été tournés par des Européens ou des Américains dans des pays d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Asie. Ils abordent par exemple la criminalité organisée au Guatemala (Buenos días, nous continuons la guerre), les disparitions en Algérie (Chanson pour Amine) et en Guinée (Hier encore, je t'espérais toujours), les enfants soldats en Ouganda (Kassim The Dream), les entorses à la démocratie en Iran (Lettres au président), ou encore les droits des femmes bafoués au Kirghizistan (Mariage à la kirghize).

Grande nouveauté de cette édition, les « master-classes » visent à faire parler un réalisateur de son parcours et de son travail (choix des sujets, langage documentaire, montage, réalisation). Un premier rendez-vous de ce genre est prévu avec Jean-Louis Saporito : ex-reporter pour la télévision devenu documentariste, il expliquera comment il trouve « la juste distance du regard » dans son travail. Et un second avec Petr Lom : réalisateur indépendant, il traitera quant à lui de la « solitude du documentariste de fond ».

Ces projections et ateliers sont complétés par une expo photos, organisée pour sa part du 3 au 23 mars au Nouveau Latina. Intitulée Colombie, entre la guerre et l'oubli, elle porte sur le conflit armé qui déchire le pays d'Amérique latine depuis les années 1960. Après un rappel sur l'origine de cette guerre, l'exposition montre les acteurs en présence : l'État, les guérillas dont les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), les forces paramilitaires, la communauté internationale. Et elle montre les terribles conséquences sur la population civile : narcotrafic, déplacements forcés, enlèvements, assassinats.

Par Thérence Normann