Fête des voisins

Fête des voisins : après la fête, la solidarité continue

La Fête des voisins est achevée. Elle a réuni cette année près de 10 millions de participants dans 22 pays. Elle est aussi l'occasion d'aller plus loin ensemble.

Atanase Perifan, le fondateur de l'événement devenu un phénomène de société et un rendez-vous citoyen international, veut développer toute l'année des solidarités de voisinage.
La 9e édition de la Fête des voisins se prolonge par une campagne nationale de mobilisation pour multiplier au quotidien les bonnes pratiques de voisinage.

Le programme « Voisins solidaires » développé avec les mairies, les bailleurs sociaux, les associations, vise à multiplier les occasions de petits services ou d'entraide entre voisins en privilégiant la relation gratuite. Depuis le simple coup de main pour monter les courses d'une personne âgée, quelques minutes de garde d'un enfant, descendre un meuble, couper des arbustes dans une copropriété, jusqu'à la mise en place d'un accompagnement d'une personne en détresse morale ou physique. Qui en effet mieux qu'un voisin est mieux placé pour identifier un autre voisin ayant besoin d'aide ?
Une convention a été signée avec le ministère du Logement et de la Ville.

Tous les habitant intéressés par cette démarche peuvent s'inscrire.
Informations : http://.www.voisinssolidaires.fr

L'entraide c'est sacré

Déjà, une étude réalisée par Kidde, entreprise de prévention des incendies, indique que 94% des Français déclarent avoir de très bonnes ou assez bonnes relations avec leurs voisins.
Côté principe, les Français considèrent que le respect mutuel (54%) et l'entraide régulière ( 43%) sont essentiels pour entretenir de bonnes relations.

Dans la réalité, l'entraide entre voisins c'est sacré. Plus de 2 Français sur 3 (70%) dépannent occasionnellement leurs voisins . Pour les petits travaux de bricolage ou jardinage. Ou pour garder des animaux domestiques ou surveiller leur logement en leur absence.
Ces relations se cultivent, de préférence autour d'un verre : 65% invitent de temps en temps leurs voisins à prendre un verre, 46% à partager un repas.

Mais respect et solidarité ne riment pas avec proximité. 20% seulement des Français apprécieraient que leurs voisins arrivent chez eux à l'improviste.
La vie privée est la ligne rouge à de pas dépasser. On part rarement en vacances avec ses voisins. On ne travaille pas non plus avec eux Et on n'espère pas rencontrer l'âme soeur sur son palier!

Par Gisèle Prévost