Germaine Krebs à Madame Grès

Tout au long de ses créations magnifiant le corps de la femme, Madame Grès s'est imposée comme une véritable architecte de la Couture, déclinant motifs, formes et structures de son invention, jouant savamment des contrastes pour mettre en scène une sensualité d'autant plus troublante qu'elle n'est jamais affichée. Chronologie, à l'occasion de l'exposition qui est consacrée à Madame Grès au musée Bourdelle, à Paris, jusqu'au 24 juillet 2011.





L'avant Madame Grès 1924-1941

Les premiers pas dans le métier (1924-32)

Si l'on en croit la légende entourant la secrète Madame Grès —, de son vrai nom Germaine Krebs —,, elle apprend les bases de la couture en trois mois auprès d'une première d'atelier et entre vers 1924 comme aide modéliste, puis devient deuxième modéliste et enfin première modéliste à la Maison Prémet, place Vendôme. Vers 1930, elle vend ses toiles, prototypes de modèles, aux plus grands acheteurs des maisons de commissions travaillant pour l'Europe et les Etats-Unis d'Amérique.

En duo : la maison «Alix Barton» (1933-1934)

En 1933, Germaine Krebs, surnommée dans le métier «Mademoiselle Alix», s'associe à Julie Barton pour ouvrir la maison «Alix Barton». Le duo est remarqué par L'Officiel de la couture et de la mode de Paris mettant en avant «Mademoiselle Alix, l'intelligente artiste, dont le talent créateur a placé d'emblée la Maison Alix Barton
au premier plan».

Dès la collection été 1933, la grammaire stylistique de la future Madame Grès se met en place, en particulier sa technique consistant à draper à plat la silhouette avec le moins de
coutures possibles. Sont aussi remarquées ses tenues de piscine ou de plage, audacieuses dans leur simplicité : drapées à plat comme ses robes du soir. Elle va explorer avec une curiosité toute expérimentale «les tissus de la nouveauté» tels les jersey, mohair, satin ciré, crin de nylon qu'elle discipline à dessein.

En solo : la maison «Alix» (1934-1942)



En 1934, des financiers proposent à Mademoiselle Alix de monter une maison de couture dont elle serait la seule directrice artistique. La maison «Alix» ouvre ses portes au 83 rue du Faubourg Saint-Honoré à l'angle de l'avenue Matignon, juste au-dessus de la célèbre galerie Bernheim-Jeune. Le Tout-Paris et le gotha international s'y pressent, femmes du monde comme vedettes des planches ou stars de cinéma.

Les costumes créés pour La Guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, pièce mise en scène par Louis Jouvet à l'Athénée en 1935, lui valent cette consécration jusque dans le Vogue Paris : «Cette ligne antique est chez Alix sa ligne moderne. Ainsi ses costumes sont “à la mode”, immédiatement portables. Comme le texte, ils sont d'une actualité à peine transposée.»

Mademoiselle Alix est une «artiste» qui sculpte le tissu en drapés à l'antique. Elle habille d'un drapé une statue du Pavillon de l'Elégance à l'Exposition internationale de Paris en 1937. Elle présente un relief en plâtre —, corps drapé d'une robe —, au Pavillon français de l'Exposition internationale de New York en 1939.



Les premières années Grès 1942-1959

Ouverture de la maison «Grès» (1942)

En juin 40, Germaine Krebs quitte Paris, sans son époux parti à Tahiti, pour se réfugier avec sa fille en Haute-Garonne. De retour à Paris, avec le soutien de Lucien Lelong, président de la Chambre syndicale de la couture parisienne, elle décide, forte des capitaux obtenus de la vente des parts qu'elle détenait dans la Maison Alix, de lancer sa propre griffe. Sise au 1 rue de la Paix, sa nouvelle maison de couture porte le nom de «Grès» —, le pseudonyme avec lequel son époux signe ses œ,uvres de peintre.

L'Officiel de la couture et de la mode note en novembre 1942 : «On a vu avec plaisir Grès reparaître sur la scène parisienne et y reprendre tout de suite la place qui lui est due». Le changement d' «Alix» en «Grès» est un fait accompli —, Grès, dit la couturière est : «le nom que portait l'être qui m'était le plus cher». Grès ne modifie rien du style qui a fait la gloire de Mademoiselle Alix depuis ses premiers
drapés en jersey. Elle demeure l'apôtre du dépouillement —, le terme minimalisme
n'existe pas encore.

Saison après saison, ses
collections se succèdent dans l'atmosphère monacale
de ses salons blancs. La couturière prend
l'habitude de fermer sa maison à double tour au début de chaque défilé. Une cérémonie pour elle-même
comme pour le public peu habitué au silence et au recueillement.

A partir de l'automne-hiver 58-59, elle produit des vêtements de ville griffés «Grès spécial» : une ligne née de son union avec d'autres couturiers de renom comme Lanvin ou Nina Ricci au sein de l'association «Prêt-à-porter Création».
Elle lance son parfum « Cabochard » en 1959. «Un tel nom pour un parfum ne convient peut-être pas, dit-elle, mais je l'aime parce qu'il me fait penser un peu à ce que je suis moi-même.» Novateur dès sa création, ce parfum osait un nom à forte personnalité et une tonalité olfactive d‘avant-garde, le Chypré-vert. Grès l'habille d'un nœ,ud de velours gris.


Grès, l'intemporelle 1960-1987

« Dès que l'on a trouvé quelque chose de caractère personnel et unique, dit-elle, il faut l'exploiter à fond et en poursuivre la réalisation sans s'arrêter et jusqu'au bout. De même, il faut perfectionner sa propre technique et ne laisser échapper ni ne négliger aucun détail. »

Sans concession, Madame Grès livre ses modèles indépendamment des tendances. Et ce, dès ses premiers pas dans le monde de la couture, qu'elle ait été Germaine Krebs, Mademoiselle Alix, l'Eminence Grès coiffée de son inséparable turban ou, comme la décrit Edmonde Charles-Roux, ce « dictateur déguisé en souris»...

«La perfection est l'un des buts que je recherche, ne cesse-elle d'affirmer. Pour qu'une robe puisse survivre d'une époque à la suivante, il faut qu'elle soit empreinte d'une extrême pureté. C'est là le grand secret de la survie d'une création. »

Grès en noir et blanc, et en couleur

Particulièrement douée pour les tonalités éteintes, étouffées ou parfois inhabituellement vives, elle est une coloriste inventive qui possède son propre nuancier. Marron roux, châtaigne, cannelle, jacinthe, taupe, écaille, bronze, vert-de-gris, rouge cassis, tous les beiges et les faux blancs, les noirs profonds composent une harmonie chromatique aujourd'hui encore séduisante. Des couleurs qui jamais ne trahissent l'âge de ses modèles.

Grès sculpteur

« L'on ne saurait parler de coupe, rapporte L'Officiel de la couture en 1938, mais bien de sculpture chez Alix, qui semble tailler et
ciseler en pleine matière, qui pétrit et façonne les tissus jusqu'à leur donner la forme même de son rêve.»

Madame Grès a pour ambition de retrouver
le corps, d'accompagner le mouvement de la femme qui porte la robe. Elle introduit du naturel, de la fluidité par la coupe, qu'elle dit maîtriser parce que précisément elle ignore les techniques strictes de la couture.
«Je ne connaissais pas le métier... coudre, couper. L'ignorance est quelque chose de très important... elle a la pureté et l'innocence.



Elle vous mène à tenter des choses que les autres n'oseraient pas essayer... De toute façon, au début, je ne voulais pas de ce que faisaient les autres. Je n'en étais pas capable parce que je n'en avais pas la connaissance. C'est pour cette raison que j'ai pris le matériau et travaillé directement avec. J'ai utilisé les connaissances que j'avais, celles de la sculpture»


Sculpteur, elle invente d'autres outils : le droit fil, c'est comme un fil à plomb de sculpteur dans un atelier de couture. Si Christian Dior nommait ses collections du point de vue du spectateur —, ligne zigzag, ovale, tulipe, H, A... —,, une ligne de Madame Grès ne se laisse caractériser que du point de vue de la relation entre le créateur et le corps qu'il modèle ou entre le vêtement et le corps qui le porte : des lignes «jaillissantes», «lianes», «enveloppantes», «glissando», «à corps perdu»... (Marylène Delphis, Jardin des Modes, 1980).

Comment définir le «pli Grès» ? La marque de fabrique de la couturière : une succession de plis plats pris dans le droit fil tous les 3 cm. D'une profondeur constante de 1,5 cm ces plis sont cousus à l'envers et dépassent de 2 mm à l'endroit. Ce processus de création donne naissance à la fin des années 1960 à un jersey de soie dans une largeur exceptionnelle fabriqué par la manufacture textile Racine.

Les 280 cm de l'étoffe sont réduits à 7 cm de large grâce à la technique inimitable de la couturière. Les plis sont patiemment fixés par une myriade d'épingles sur un mannequin couturière recouvert de Kraft. Le jersey, directement extrait de son rouleau le temps de la mise en place, est coupé une fois l'opération terminée. Le réseau de plis achevé est ensuite cousu sur un bustier à baleines par des ouvrières appelées «drapeuses». Des mains de Madame Grès qui place une à une les épingles, naît à chaque fois une pièce unique. La jupe, pour laquelle le jersey tombe librement, est constituée des lés utilisés pour le bustier. En moyenne, on compte entre 13 et 21 mètres linéaires de jersey pour le bas de ses robes drapées. Un métrage à faire pâlir les tenants du New Look et faire dire récemment à Alber Elbaz : «Où parvenait-elle à mettre tout ce tissu ?»




Grès à l'œ,uvre


En privilégiant les formes simples, elle érige en principes esthétiques les solutions et méthodes de coupe. Pionnière stylistique, Madame Grès à l'instar de sa contemporaine l'Américaine Claire McCardell représente une forme éclairée de ce que sera le prêt-à-porter.

Plusieurs expériences de production de pièces en prêt-à-porter seront tentées sur des périodes assez brèves —, quelques modèles «Grès boutique» en 1951, des collections «Grès Spécial» de 1958 à 1962, 2 saisons de PàP par la styliste Peggy Huyn Kinh en 1980. Robes du matin et celles de l'après-midi, robes du soir et celles «pour chez soi»... Madame Grès sait composer l'ensemble d'une garde-robe et préserver comme une mémoire de la couture à l'œ,uvre cette déclinaison du vestiaire à chaque heure de la journée.

Grès le soir

Le caractère intemporel des collections Grès continue à surprendre.

Elle crée ses premières robes drapées dès 1934, en utilisant les propriétés plastiques d'un jersey de soie artificielle : «Ces robes drapées, on dit que c'est de l'antique, mais je ne me suis jamais inspiré de l'antique. Au temps où ce tissu n'existait pas, je n'avais pas l'idée de faire des drapés. Mais dès que je l'ai eu, le tissu est tombé de lui-même... Au toucher, il est possible de connaître l'âme et le caractère d'un tissu, d'une soierie. Lorsque je drape un mannequin d'une soierie, celle-ci réagit entre mes mains et j'essaye de comprendre et de juger ses réactions. Ainsi je donne à la robe que je crée une ligne et une forme que le tissu voudrait lui-même avoir.»

Si ce phénomène s'est vérifié durant toute sa carrière, il est flagrant dans les années 1970. À la faveur d'un retour du style des années 1930, Madame Grès, à laquelle de nombreux couturiers se réfèrent, revient sur le devant de la scène.

Grès le Jour

Le succès des robes du soir de Madame Grès a longtemps occulté sa production de tenues de jour. Contenir toute l'œ,uvre de Madame Grès dans l'exercice seul du drapé serait une erreur. La couturière n'a pas son pareil pour dompter les taffetas et les lainages, elle pratique les techniques tailleur avec une égale maîtrise que celles du flou. Ses robes courtes de cocktail, à plis larges et pincés, sont profilées et légères. Ses tailleurs veste et jupe en flanelle ou en étoffes de costumes
masculins sont d'une grande délicatesse.

A ses contemporains, Madame Grès reproche les idées voyantes et superficielles —, sources de déclin de la haute couture. Alors que le New Look de Christian Dior triomphe à Paris, en 1947, elle n'utilise jamais de corset : le respect du corps et de ses mouvements prime sur la sophistication des formes.

Grès voyagée



C'est la structure, sans les ornements des vêtements persans, indiens, berbères que recherche Madame Grès. Elle interprète des pantalons turcs, des robes longues de princesses hindoues, des manches kimono sans s'égarer dans l'exotisme. Sa quête du vêtement «sans couture» est proche des vêtements traditionnels ayant pour particularité la coupe à plat et en un seul morceau : burnous, djellaba, caftan, dalmatique inspirent ses tailleurs, robes, manteaux, capes...

Grès austère/sensuelle

Dans les années 1960 et 1970, ses robes et ses manteaux courts se radicalisent. Ils surprennent par le minimalisme affiché mais aussi par leur qualité d'exécution. Sans aucun ornement, ils semblent véritablement moulés, ligne et volume leur confèrent une qualité sculpturale.

En tissu double face qu'affectionne alors tout particulièrement Madame Grès, ces modèles ont peu d'équivalents dans la couture française. Ils associent les techniques raffinées des métiers
de la haute couture au dessein de modernité d'une couturière sculpteur —, designer avant la lettre, dirait-on aujourd'hui.



Toutefois, le corps n'est pas uniquement sculpté. La créatrice se plaît aussi à le suggérer, à le laisser deviner sous un vêtement d'allure austère. Si elle partageait avec Balenciaga un goût pour les toiles de Zurbaran et pour le vêtement monastique, cette attirance nous renvoie à sa quête de pureté. Non parce que ces tenues évoquent la chasteté et l'humilité mais parce qu'elles ont acquis une perfection dans la simplicité que l'usage leur a apportée. Parce qu'ils demeurent inchangés de siècle en siècle. Cette leçon de simplicité se retrouve en particulier dans de petites robes de jours
—, dont la rigueur et l'aspect «sage» cachent de nombreux détails sensuels tels de profonds décolletés dans le dos, ou des détails de coupe, qui au hasard d'un mouvement mettent en valeur le galbe d'un corps. Un jeu de contraste qu'elle affectionne pour mettre en scène une sensualité d'autant plus troublante qu'elle n'est jamais affichée.

Grès éternelle

Ses trouvailles techniques deviennent des motifs, comme il en existe en architecture. Indifférente aux modes, poursuivant son œ,uvre, elle reprend et décline motifs, formes et structures de son invention tout au long de ses cinquante-cinq années de carrière.

Avec le temps, les robes du soir en jersey plissé sont moins nombreuses, sa conception du vêtement devient de plus en plus minimaliste : enroulements ou pliages d'une seule bande d'étoffe qui passe de droit fil au biais, coutures limitées au strict minimum... Enlever toujours plus pour ne garder que l'essentiel. A près de quatre-vingt-trois ans, elle atteint son but : une robe sans couture, réalisée dans un jersey de laine tubulaire en quatre coups de ciseaux : l'ourlet, l'encolure, et les deux emmanchures.



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Miscellanées...une clientèle internationale : Arletty, la Begum, les princesses de Bourbon-Parme, Maria Casarès, Bernadette Chirac, Marlène Dietrich, Greta Garbo, la princesse Mathilda de Grèce, Jackie Kennedy, Vivien Leigh, Sylvana Mangano, Grace de Monaco, la comtesse Muñoz, Christina Onassis, la duchesse d'Orléans, Edith Piaf, Yvonne Printemps, Madeleine Renaud, Dolorès del Rio, Delphine Seyrig, Barbra Streisand, la duchesse de Talleyrand, la duchesse de Windsor...

des magazines sur papier glacé : Vogue USA, Harper's Bazaar, Vogue France, L'Officiel de la couture et de la mode, Le Jardin des Modes, Dépêche Mode...

de grandes signatures de la photographie : Richard Avedon, Cecil Beaton, Guy Bourdin, Henry Clarke, Hoyningen-Huene, Horst P.Horst, Iris, William Klein, Man-Ray, Jean Moral, Helmut Newton...


des hommages :


Hubert de Givenchy : «Je ne savais plus où donner de la tête ! Lelong, Molyneux, Chanel, Mainbocher... Leurs créations, délicatement mises en valeur sur les mannequins en plâtre du sculpteur Couturier, me donnaient des frissons
de plaisir. J'ai surtout apprécié les extravagances de Schiaparelli et les drapés grecs d'Alix, future madame Grès. Cette nouvelle expérience n'a fait
que confirmer ma vocation.»



Pierre-Yves Guillen
: «la reine de la plage et de la nuit.»


Didier Ludot
: «Elle joue sur les oppositions, appelant à se côtoyer couleurs flashantes et tons terre cuite,
s'amusant à dénuder par morceaux le tissu des robes.»


Jean Muir : «Elle avait déjà eu toutes les idées astucieuses de la mode actuelle.»

Issey Miyake : «On a encore besoin de vingt-cinq années de travail pour en arriver là.»

Alber Elbaz : «Où parvenait-elle à mettre tout ce tissu ?»

des expositions : «Great Grès» au Metropolitan Museum of Art de New York en 1994, «Sphinx of Fashion» au Fashion Institute of Technology de New York en 2007

Madame Grès en quelques traits : «Mademoiselle» pour ses ouvrières,
élue femme la plus élégante
du monde, récompensée à New-York par le
Creative Leadership in the Art Profession Award, à Rome par le Best de la Camera nazionale dell'Arte Moda, présidente d'honneur de la Chambre syndicale de la couture parisienne, Dé d'or de la haute couture, membre honoraire de
la Kunst Academie de La Haye, officier de la Légion d'Honneur, commandeur des Arts et Lettres... Madame Grès déteste les interviews, les livres sur elle, les artifices, la superficialité... Elle aime la perfection et la pureté, son turban en jersey, sa Jaguar bleue intérieur tendu de vison, Musig son fidèle pékinois, la peinture de Zurbaran, les croix byzantines, les peintres hollandais du XVIIe siècle, Balenciaga
et Yves Saint Laurent, la sculpture, la couture tout court, le secret, le silence, le dépouillement et, sans relâche, travailler, travailler, travailler...


- Madame Grès, la couture à l'œ,uvre
- Exposition présentée du 25 mars au 24 juillet 2011
- Musée Bourdelle, 16 rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris Tél. : 01 49 54 73 73 www.bourdelle.paris.fr
- Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h sauf jours fériés.
- Prix d'entrée : Plein tarif : 7 € Tarif réduit : 5 € Tarif jeune (14-26 ans) : 3,50 € Gratuit moins de 14 ans

Commissariat de l'exposition:
- Olivier Saillard, directeur du musée Galliera
- Laurent Cotta, chargé de la création contemporaine
- Sylvie Lécallier, chargée de la collection photographique

Un catalogue exhaustif accompagne cette exposition.
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Lire également :

- Madame Grès, la couture à l'œ,uvre
- Madame Grès : Repères Biographiques



Par Nicole Salez

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