Grèce : le monastère de Saint Gérassimos

Les îles ioniennes 5/5

Nous achevons notre tour dans les Iles ioniennes par le monastère de saint Gérassimos. Il faisait des miracles, dit-on. Il guérissait les fous. Parviendrait-il, aujourd'hui, à sortir la Grèce de la folie du marasme économique ?


Monastère Agios Gérassimos, vallée d’Omala. Céphalonie.


Comme toute l'île de Céphalonie entièrement détruite par un violent séisme, en 1953, ce monastère du XVIe siècle a dû être reconstruit en totalité. Des monastères, ce n'est pas ce qui manque sur cette île, mais le style byzantin de celui-ci est assez étonnant sur ces terres. Pour y parvenir, on arpente un route qui s'élève parmi les vignes et les oliveraies, en traversant des villages entièrement dévastés en 1953 (et jamais reconstruits). Impressionnant !

Une superbe tour-campanile forme l'entrée de l'édifice, où se déploient des platanes qu'aurait planté saint Gérassimos lui-même, un faiseur de miracles qui, en particulier, aurait guéri des fous. Chaque 16 août, une procession qui attire les foules comme le faisait les miracles du saint devenu patron de l'île, s'ébranle entre les platanes de l'allée qui mène au monastère, et des gens souffrant de troubles psychiques (réels ou supposés) se couchent sur son passage en espérant une guérison.

Le saint dormait dans une grotte qu'il avait lui-même creusée à cinq mètres de profondeur pour y vivre en ermite. On y descend par une échelle. A ne recommander qu'à ceux qui ignorent le sens du mot claustrophobie !


Tout l'été 2013, la rédaction de toutpourlesfemmes se promène en France ou ailleurs. En 'cartes postales', elle fait part de coups de cœ,ur, de ses étonnements, des petits moments de séduction captés au fil du quotidien.



Par Julie Montagard

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