Hospitalités: l’art contemporain en taxi-tram

Expositions, conférences, rencontres... Un riche programme attend les amateurs d'art aux 30 escales des « taxis Tram » jusqu'au 12 décembre, en Ile-de-France.

Hospitalités, dont la 3e édition a lieu chaque samedi du 26 septembre au 12 décembre, est une invitation à découvrir la scène artistique la plus contemporaine de manière très originale. Cette manifestation prend la forme de parcours en autocars, les « taxis Tram », lesquels ont pour escales des centres d'art où un riche programme attend le public : expositions, rencontres avec des artistes, mais aussi conférences, projections ou encore séances d'écoute.

Le Jeu de Paume à Paris, l'École supérieure d'arts de Rueil-Malmaison (92), l'Espace Camille-Lambert de Juvisy-sur-Orge (91), le Centre photographique de Pontault-Combault (77)... Au rythme de deux à trois par parcours, ce sont au total trente centres d'art qui ouvrent ainsi leurs portes dans le cadre d'Hospitalités. Tous ont un point commun: ils font partie du Tram réseau art contemporain Paris Île-de-France, l'association organisatrice de la manifestation.

En tout, 45 personnes peuvent participer à chaque journée. Il leur en coûte 5 euros, une somme incluant le transport, l'entrée dans les lieux-escales et la participation aux événements que ceux-ci proposent.

L'ambition d'Hospitalités est de « refléter les engagements des lieux d'art contemporain envers les artistes, les œ,uvres et le public », expliquent les présidentes de Tram, Caroline Coll-Seror et Yvane Chapuis. « Il s'agit de donner à voir l'art en train de se faire et de nous interroger avec les artistes sur le monde auquel nous appartenons, d'ouvrir des portes pour échanger des points de vue et développer une compréhension de l'autre. »

L'association Tram, qui existe depuis 1982, s'est donné pour mission de rendre accessible au plus grand nombre la création plastique actuelle, et de favoriser le dialogue entre le public, les professionnels et les amateurs au travers d'actions menées dans son réseau.

Par Thérence Normann