Jamais le premier soir, un film de Mélissa Drigeard

'Jamais le premier soir', c'est la recherche du bonheur ! Voilà un bon début pour 2014. Le film de Mélissa Drigeard, sort sur nos écrans ce 1er janvier. Une comédie tout en sourires avec Alexandra Lamy, Mélanie Doutey, Julie Ferrier.

Voilà une comédie réjouissante pour commencer l'année en sourires et en rires.

Jamais le premier soir

Le scénario met en scène une jeune femme, Julie (Alexandra Lamy) qui vient de se faire larguer élégamment : il l'informe alors qu'elle est au bureau, par l'intermédiaire d'un coursier...

Déprimée, Julie va se plonger dans la littérature ' bien être, développement personnel ', histoire de trouver la recette du bonheur.

Jamais le premier soir

Son libraire va vraiment s'intéresser à cette cliente, qui applique avec professionnalisme les conseils prodigués par sa bible 'Le bonheur, ça s'apprend'. Ses copines, Louise (Mélanie Doutey) et Rose (Julie Ferrier), bien que leurs vies soient chahutées, prennent les lubies de Julie avec circonspection.

Pour la réalisatrice, Mélissa Drigeard, le cœ,ur du film est la critique joyeuse du coaching et de la cohorte de méthodes de développement personnel. Elle souligne: «C'est fou, cet acharnement à vouloir faire du bonheur
une équation ! Je pense au contraire que la bonne méthode pour être
-heureux c'est surtout de ne pas en avoir. A l'évidence, tout le monde
se plante. C'est ça qui est drôle ! D'ailleurs le titre Jamais le premier
soir est un clin d'œ,il moqueur : il reprend l'une de ces premières règles
absurdes que l'on trouve au chapitre « Amour » dans les ouvrages
d'épanouissement personnel».

Jamais le premier soir

Jean-Paul Rouve, qui jour Marc, le libraire dans le film, va plus loin : «Toute société a besoin de valeurs, de référents. La politique et les religions
n'ayant plus ce rôle, le coaching prend
actuellement le relais,» explique-t-il. «C'est devenu
un phénomène de consommation,
une mode qu'on applique à tout va,
comme si on n'était plus capable de
courir tout seul ou d'aller mieux sans
un livre, une lampe, un bracelet...
C'est étrange de constater que l'être
humain y croit encore. Je pense au
contraire que les vraies solutions sont
plus personnelles
.»

Voir un extrait en vidéo : Jamais le premier soir

Par Elsa Menanteau