My Own Love Song, d'Olivier Dahan

Sortie le 7 avril

Olivier Dahan sort 'My Own Love Song' avec Renée Zellweger et une bande originale de Bob Dylan.




Quelle est l'histoire du film?


Jane, une ex-chanteuse devenue handicapée à la suite d'un accident, reçoit des nouvelles de son fils. En effet, Devon reprend contact avec sa mère car il souhaite l'inviter à sa communion.

Malgré les craintes de Jane de retrouver son fils après des années et de faire face à son passé, son ami Joey arrive à la convaincre d'entreprendre ce périple à travers les États-Unis.

C'est au cours de ce voyage et des rencontres qu'ils feront sur la route que Jane composera sa plus belle chanson d'amour.


Pour 'La môme', c'est une photo qui vous a donné envie de réaliser un film sur Piaf. Quel a été l'élément déclencheur pour My own love song ?


Il n'y en a aucun. Je suis handicapé. J'ai grandi dans un hôpital. La vraie histoire je la connais, mais je ne suis pas encore capable de l'écrire et d'en faire un film.

Ce film est une première approche sous la forme d'un film de genre. Dans un premier temps au début de l'écriture, il n'y était question que de handicaps physiques. Puis j'ai voulu étendre le champ des handicaps possibles, qu'ils soient physiques, psychiques ou sociaux, parler de la difficulté que ça représente de s'adapter au monde extérieur avec ces handicaps. Le tout sous forme d'un film de genre simple, clair et un peu naïf.




Pourquoi avoir situé l'intrigue en Louisiane, et plus précisément à la Nouvelle Orléans ?


Parce que je connais bien la Nouvelle Orléans, j'y suis allé pour la première fois il y a vingt ans et j'y retourne souvent. J'adore cet endroit, son vécu enrichissait les personnages et les séquelles des ouragans sont comme les cicatrices des personnages.


La bande originale, composée par Bob Dylan, capture l'âme du film. Comment Dylan a-t-il procédé ?


Il s'est basé sur le scénario et les notes que je lui ai envoyés. L'amour, la foi et l'amitié, avec une approche très simple, pas intellectualisée. Il a composé les morceaux pendant que j'étais en tournage, je ne pouvais pas lui montrer les rushes alors je lui faisais des petits clips.

Mais je savais qu'il avait compris ce que je voulais raconter dès le début de la collaboration. On s'est parlé par téléphone des thèmes du film et de son esthétique. Il m'envoyait les maquettes pendant le tournage. Sa seule contrainte a été d'écrire une chanson avec un contenu très particulier, celle que le personnage de Jane chante à son fils qu'elle retrouve après sept ans d'absence, intitulée «Life is hard»

Il a écrit beaucoup plus de chansons qu'il n'en fallait. Il a composé des instrumentaux également. La première fois que l'on s'est rencontrés, il était très soucieux de savoir si la musique collait avec ce que j'imaginais. J'ai eu beaucoup de chance de travailler avec cet immense artiste.

Voir la bande annonce




Par Thomas Martinez

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