Nine au cinema

Le 3 mars

Rob Marshall reprend Nine, une comédie musicale bien connue des théâtres de Broadway. Une pièce qui était elle-même inspirée de Huit et demi de Federico Fellini.

Le réalisateur a réuni, autour de Daniel Day-Lewis, Marion Cotillard, Sophia Loren, Nicole Kidman, Judi Dench, Penélope Cruz...

L'histoire

Guido Contini (Daniel Day-Lewis) est le plus grand réalisateur de son époque. Vénéré par les critiques et adulé par le public, il n'a qu'un seul point faible : les jolies femmes !

Tiraillé entre sa sublime épouse (Marion Cotillard) et sa sulfureuse maitresse (Penélope Cruz), harcelé par une séduisante journaliste (Kate Hudson), subjugué par la star de son prochain film (Nicole Kidman), Guido ne sait plus où donner de la tête.

Soutenu par sa confidente (Judi Dench) et sa mère (Sophia Loren), parviendra-t-il à résister à toutes ces tentations ?

Daniel Day-Lewis en charmeur et sensuel réalisateur

Le coeur dramatique de Nine est constitué par le cheminement artistique de Guido Contini, le charmeur et sensuel réalisateur italien évoquant Fellini.
Pour incarner ce personnage à l'intelligence aiguisée et à la sensualité trouble, soulignées par une grande vulnérabilité, les producteurs et le réalisateur ont choisi l'acteur doublement oscarisé Daniel Day-Lewis. Il a dernièrement été salué pour sa prestation dans There will be blood, mais jamais encore on ne l'avait vu danser ou chanter au cinéma.

Guido et ses femmes

Autour de Guido, tour à tour le séduisant et le déstabilisant, évoluent
des femmes aussi splendides que sexy et glamour, des femmes de caractère qui chacune, jouent un rôle vital pour l'aider à trouver sa voie à travers son maelström créatif.

La première d'entre elles est Luisa, dévouée et malheureuse épouse de Guido, interprétée par Marion Cotillard, l'actrice française oscarisée. Luisa était autrefois l'actrice de prédilection de Guido, son égérie, et elle est toujours la femme sans qui il ne peut vivre, mais elle est à présent en retrait. Luisa est terriblement consciente qu'il y a toujours un prix à payer quand on aime un artiste aussi créatif que Guido, comme elle le confesse dans la chanson « My Husband Makes Movies », et dans l'émouvante nouvelle chanson « Take It All ».

L'irrésistible et désirable maîtresse de Guido, Carla, est interprétée
par Penélope Cruz. « La relation entre Carla et Guido est faite d'espoir, de conflits et de souffrance. A ses côtés, elle se sent vivante, parce qu'il lui donne l'impression d'être spéciale, mais il la fait souffrir aussi , elle vit de vraies montagnes russes. Leur relation dure depuis
quelques années maintenant et je crois qu'elle ne peut simplement
pas y mettre fin. Carla ne voit chez Guido que ce qu'elle
veut bien voir. Elle se sent prête à lutter, à se battre pour lui
jusqu'au bout. » explique l'actrice.




Claudia Jenssen interprétée par Nicole Kidman est une autre femme qui entretient avec Guido une relation aussi insaisissable que symbiotique. Elle est sa muse et son inspiratrice. Ils ont bâti leur éblouissante carrière en s'appuyant l'un sur l'autre.

Une autre des femmes qui gravitent autour de Guido est Lilli, sa costumière, sa confidente et celle qui veille sur lui. Judi Dench,
légende vivante de la scène britannique et de l'écran. Elle avoue avoir été très intéressée par la relation originale qui unit Lilli et Guido, et par la flamboyante personnalité de Lilli, mise en évidence dans son spectaculaire numéro « Folies Bergère ». Judi Dench explique : « Lilli est bien plus âgée que Guido, et elle le connaît bien, très bien même. Elle a travaillé si souvent avec lui... Et pourtant, comme les autres femmes
de sa vie, elle est complètement fascinée, envoûtée par lui.
Mais qui ne le serait pas ? »


Stéphanie, l'impeccable et stylée journaliste de Vogue, se livre avec Guido au jeu de la séduction. Elle tient un grand rôle dans
ses fantasmes. Kate Hudson explique : « Stéphanie est une fan
obsessionnelle de Guido Contini. Elle adore ses films et la culture
italienne en général. Elle est l'une des innombrables femmes qui veulent toutes un morceau de Guido ! »

Par Thérence Normann