Se confesser par téléphone

A partir du 17 février

Le fil du Seigneur : une ligne téléphonique permet de se confesser pendant les 40 jours du Carême, à partir du 17 février. Finis le temps des péchés avoués honteusement, mais parfois délicieusement, dans la pénombre et l'intimité humaine d'un confessionnal, source d'inspiration de nombre de romanciers et cinéastes européens...




Convaincu par son épouse Camille, catholique pratiquante et surtout par sa grand-mère qui regrettait de ne plus pouvoir se confesser en raison de son grand âge, Monsieur Hautier, dirigeant d'Aabas Interactive, a décidé de lancer un service téléphonique de confessions.

Vous pensiez que la présence physique d'un prêtre était indispensable à la confession ? Eh bien, non : pour toutes fautes ne relevant pas du péché mortel, il est possible - selon les Catholiques - de se confesser directement à Dieu. C'est donc ce que propose « Le Fil du Seigneur ». Ce service aide à la prière et au recueillement, en respectant les règles de la pratique catholique.

Le « fil du seigneur » a mis sa ligne en service à l'occasion de l'ouverture de la période du Carême 2010, soit le mercredi 17 février et pour une durée de 40 jours.


Comment ça marche ?


Après avoir composé l'un des deux numéros (0 826 96 80 16 à 0,15€/mn ou 0 892 46 DIEU à 0.34€/mn), il est possible de laisser sa confession et par ailleurs de décider d'accorder sa réécoute aux autres usagers.
La seconde ligne (la plus surtaxée) permet de reverser une somme représentant 40% du prix des appels à une association. On ne connaît pas, pour le moment, l'identité de celle-ci.

Camille Hautier reconnaît que cette initiative est très éloignée des activités de sa société, mais il affirme que ce sont des raisons personnelles qui l'ont poussé dans cette « aventure » d'un genre bien particulier. Il explique : « nous souhaitions proposer aux personnes immobilisées par l'âge ou la maladie, et aussi aux personnes handicapées, les mêmes facilités qu'à ceux qui préfèrent confesser leurs pêchés à un prêtre ».

Pas un peu risqué de proposer ce service à tous, dans le contexte de désaffection des églises ?

Par Julie Montagard

Portrait de admin

Ajouter un commentaire