Tuyêt-Nga Nguyên est née dans le Nord Viêt-Nam et a grandi dans le Sud. Comme son précédent roman, Le Journaliste français, ce nouvel ouvrage dit à ses enfants, nés de père belge, ce qu'elle leur a toujours tu : l'autre moitié de leur origine. Tendre et poignant.

« Sans pays, sans famille, des projets réduits à néant, un avenir laminé par les tanks et mouliné par les rotors, que me reste-t-il ? Le vide que je ressens est absolu, terrifiant. Je n'ai que vingt-deux ans », ainsi parle Tuyêt ce 30 avril 1975, date de la victoire communiste clôturant vingt ans de lutte fratricide au Viêt-Nam. Une semaine plus tard, le pays sombre dans la dictature.
Entrelaçant révolutions sanglantes et histoires d'amour sublimes, Soleil fané dit le chagrin de la guerre et pose la question de l'utopie égalitaire, dans la continuité du Journaliste français, un premier roman salué par la critique et couronné par le Prix Soroptimist 2008 et le Prix des Lycéens 2009.

L'auteure
Née dans le Nord Viêt-Nam où elle vécut sa première enfance dans le maquis (guerre d'Indochine), Tuyêt-Nga Nguyên grandira dans le sud à l'ombre d'un autre conflit avant de partir, à 18 ans, parfaire ses études en Europe. Elle a habité aux États-Unis où elle a participé à l'accueil des premiers boat people, et en Afrique. Elle vit aujourd'hui à Bruxelles. Comme le précédent, ce roman dit à ses enfants, nés de père belge, ce qu'elle leur a toujours tu : l'autre moitié de leur origine.
- Soleil Fané
- Auteure : Tuyêt-Nga Nguyên
- Editions Luc Pire
- 240 pages
- Parution : 13 novembre 2009
- 18€
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