Tendance avec le retour du repas pris à la maison et du 'home made', la soupe est un plat incontournable pour les premiers jours de froid.
Du populaire au luxe
Avec sa connotation très populaire liée au potage pomme de terre —, poireau, la soupe est entrée dans tous les foyers français et a longtemps été considéré comme le plat unique de la tablée. Plat unique et parfois trop souvent plat pour les indigents décrit longuement par Victor Hugo dans les Misérables ( « infâmes brouets des pauvres gens » ). Même les expressions populaires « gros plein de soupe » et « soupe au lait » contribuaient à donner une image négative au breuvage qui a néanmoins constitué la base de l'alimentation des Français depuis la nuit des temps.
Aujourd'hui la soupe a retrouvé ses lettres de noblesse et se nomme désormais potage. Elle est même reconnue pour ses grandes valeurs nutritives et se vend dans de nombreux points de vente de repas à emporter type sandwicheries ( cojean, lina's, monop, ect... ) pour une clientèle féminine soucieuse de bien se nourrir. Annobli, le potage se pique d'exotisme, de truffes, de légumes anciens. C'est dire si la version bouillon de légumes est oubliée ou seulement réservée aux malades dans les hôpitaux. La soupe est devenue tellement tendance que des produits ultra saisonniers affichent leur passion pour un légume ou un fruit ( les soupes sucrées existent surtout dans les restaurants et chez Giraudet où elles sont divines ). Saisissez donc l'occasion de goûter ces potages éphémères.
Les nouveautés

Knorr joue le registre de la douceur avec de la crème fraîche, du beurre ou du fromage lesquels sont ajoutés aux recettes légumières, mais cela augmente un peu l'aspect calorique. Pratiques car en briques, ces potages là se conservent dans un simple placard. Notre préférence va au velouté d'artichauts. 2, 70 € le litre.
Au rayon traiteur de la mer, les premières soupes haut de gamme s'appellent Labeyrie pour des veloutés au saumon fumé ou aux coquilles St Jacques. La première est agrémentée d'une note d'asperges, tandis que celle au poisson taquine le poireau et le safran. Une invitation raffinée pour les fêtes qui peut constituer une très belle entrée. 3, 99 € les 50 cl.
Au rayon frais, Créaline est un spécialiste de la soupe en bouteilles. Un très bon point pour la bouteille qui met en avant la saveur des légumes d'antan avec le potage panais-persil. Pour une utilisation nomade, l'entreprise a créé des pots individuels qui viennent d'être primés à un concours de l'innovation alimentaire. A essayer donc les 6 légumes, le velouté de cresson et celui de courgettes.
Encore au rayon frais et pratique dans sa bouteille plastique incassable et plus légère que le verre, le charcutier-traiteur, Herta, se positionne sur le segment du potage et lance une crème d'asperges blanches. Délicate et pour celles qui aiment ce légume simplement relevé par des brins de ciboulette. 2, 99 € les 75 cl.

Pour votre congélateur, Picard Surgelés met le potage en sachet et en morceaux surgelés fractionnables. Si les variétés légumes bio et brighton (pomme de terre fromage) sont réputées, le goût carottes-baies roses est inédit et le seul qui existe dans ce genre sur le marché. 3, 50 € le kg.
Enfin, une marque très qualitative de soupes est Giraudet, le spécialiste de la quenelle. La maison a même créé des bars à soupes et sort à chaque saison des produits innovants travaillés par ses propres chefs. Tomate petit épeautre bio, coco de Vendée chorizo figurent au registre des nouveautés 2009, mais le produit nouveau le plus apprécié a été la soupe « spéciale Noël » qui associe le potiron et le pain d'épices. Seul point négatif, le prix nécessairement élevé pour ce produit qualitatif ( 5, 90 € le 50 cl ).
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