Téléphonie mobile : zones non couvertes

Alpes, Pyrénées, Massif central et Corse sont les régions les plus mal couvertes en téléphonie mobile 2G (deuxième génération) selon le bilan établi par l'Arcep en janvier 2009 et publié en août. Des progrès à faire pour les opérateurs.


En bleu, les 'zones blanches' ou zones couvertes par aucun opérateur - Source : Arcep


L'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a publié en août 2009 un bilan de la couverture du territoire en téléphonie mobile de deuxième génération (GSM) au 1er
janvier 2009 et sur ses perspectives d'extension.


2,3% de l'Hexagone non couverts



Selon leur couverture, les zones sont classées en zones noires (zones couvertes par les trois opérateurs mobiles, Bouygues Telecom, Orange et SFR) , zones grises (zones couvertes par un ou deux
opérateurs), zones blanches (zones couvertes par aucun opérateur).

Selon le bilan établi par l'Arcep au 1er janvier 2009, les zones blanches touchent 0,18% de la population, soit environ 100 000 habitants, ce qui correspond à 2,3% de l'Hexagone. Les zones non couvertes sont principalement concentrées dans certains départements
difficiles à couvrir, en particulier dans les zones montagneuses (Alpes, Pyrénées, Massif
Central et Corse).

Toujours selon l'Arcep, près de 2 % de la population sont situés en zone grise, c'est-à-dire couverts par une partie des opérateurs seulement. Plus précisément, les zones grises à un seul opérateur représentent 0,49% de la
population métropolitaine, tandis que les zones grises à deux opérateurs en représentent 1,5%,
ce qui signifie que trois quarts des zones grises sont à deux opérateurs. La couverture d'Orange France est la plus étendue. Les zones où l'opérateur est absent représente 1,9 % du territoire, soit 0,3 % de la population tandis que Bouygues Telecom et SFR sont respectivement absents de 7,1 et 6,5 % du territoire, soit 1,15 et 1,13 % de la population.

Le bilan de l'Arcep ne porte pas sur la couverture en services de communications mobiles de troisième
génération, réseaux 3G (UMTS). Une étude sur le sujet sera publiée à l'automne 2009.


Augmenter la couverture

La disparition des zones grises passera notamment par une mutualisation des infrastructures par les opérateurs.

Selon l'Arcep, Orange indique prévoir de couvrir environ 170 zones grises, et envisage, pour
la moitié de ces zones grises, de demander à SFR ou à Bouygues Telecom la possibilité
d'accéder à un de leurs sites.
SFR donne un montant prévisionnel d'investissements globaux sur la 2G de 150
millions d'euros en 2009, sans indiquer quelle part concerne spécifiquement des projets
d'extension en « zones grises ».
Bouygues Telecom indique ne pas avoir de programme spécifique concernant les
zones grises et ne prévoir de déploiement 2G que dans le cadre de l'achèvement des
programmes en cours, mais estime que le déploiement d'un réseau 3G partagé pourrait être de
nature à diminuer les zones grises.

Par Nicole Salez

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