Au temps de Klimt, la sécession à Vienne

La Pinacothèque de Paris met en lumière une des plus importantes déclinaisons de l’Art Nouveau : le Sécession viennoise.

Magnifié par un de ses fondateurs les plus prestigieux, Gustav Klimt, ce mouvement donnera naissance à l’un des courants majeurs de l’art moderne, l'expressionisme.
L’exposition donne à voir les premiers travaux de Klimt, alors qu’il était encore sous l’influence académique du Ring viennois. Mais ce sont surtout deux oeuvres sublimes qui méritent sans conteste le détour par la Pinacotèque également car elles ne pourront plus sortir d’Autriche durant la prochaine décennie : Judith I (1901), à couper le souffle de sensualité, exemple parfait d’art total, qui rend le cadre et ses incrustations indissociables du tableau. Et la reconstitution de la frise de Beethoven qui est une ode à la neuvième symphonie de Beethoven selon son interprétation par Wagner.

A découvrir aussi les toiles si poétiques de son frère Ernst Klimt, les forêts de Moser, les nus érotiques de Egon Schiele et les bijoux de Hoffmann. Une exposition qui parle aux femmes, incontestablement ! 

Par Aurore t'Kint

Klimt - la sécession à Vienne. 
Jusqu'au 21 juin 2015 à la Pinacothèque de Paris (8 rue Vignon, 75009 Paris).
Tous les jours de 10h30 à 18h30. Nocturne le mercredi et le vendredi jusqu'à 20h30.
www.pinacotheque.com

 

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