Marinetti réalise des sculptures géantes de pandas pour la Chine

Echange de bons procédés : après le prêt par la Chine à la France de deux pandas début janvier, des sculptures françaises géantes du même animal, réalisées par l'artiste Julien Marinetti, seront expédiées en Chine en juin. Elles sont à découvrir en mai à la Galerie Bartoux - Champs Elysées à Paris.

Les pandas français - un mâle, une femelle et leur progéniture —, qui vont s'envoler pour la Chine dans un mois, ne sont pas du même poil que Yuan Zi ('rondouillard' en chinois) et Huan Huan ('joyeuse'), qui ont élu domicile pour dix ans au zoo de Beauval. Ni de la même taille. 

Le panda mâle de Julien Marinetti

Fabriqués en bronze, peints et laqués, ce sont des œuvres sculpturales à la (dé)mesure de l'audacieux complexe commercial et résidentiel qui les accueillera cet été à Chengdu, la capitale du Sichuan (sud-ouest de la Chine). Le mâle panda mesure 2,70 mètres pour un poids de plus d'une tonne. La femelle plus petite, atteint tout de même 2,40 m. Le panda de Julien Marinetti, 2,70 mètres de hauteur

Fruits d'une commande passée par un groupe chinois aux Galeries Bartoux, ces sculptures témoignent, au-delà de leur valeur marchande, du rayonnement de Julien Marinetti, artiste-phare de l'art contemporain, expliquent les Galeries Bartoux. 

Le panda de Julien Marinetti, sculpture et peinture sur bronze

Selon l'artiste, « le mâle est irrémédiablement dominant (sic !) parce qu'il est le chef, le chef de famille, et vraisemblablement celui du règne animal. Le panda s'impose avant tout, par la sagesse qui émane de tout son être , il est assis dans l'attente et dans la réflexion, celle d'un bouddha magistral. Telle sa femelle, il n'est nullement figé dans l'immédiateté, dans l'anecdotique, dans le factuel. Tous deux sont tournés vers l'avenir qu'ils affrontent, un avenir incertain, dans ce monde d'humains qui négligent souvent le règne animal. Les deux adultes protecteurs de leur descendance sont presque comme hors du temps, tels un symbole de la sagesse éternelle».

Les pandas de Julien Marinetti respectent les couleurs et stigmates dominants du panda - le noir et le blanc — mais l'artiste y ajoute son art très personnel en maniant parfaitement la peinture et la sculpture.

« Je ne cherche pas la ressemblance mais l'existence », explique l'artiste.

Julien Marinetti et l'art contemporain



Maitre du « Doggy John », son célèbre bulldog, sculpté et peint, que l'on retrouve désormais dans les plus grands musées, Julien Marinetti est à la fois peintre, sculpteur, graveur et plasticien.

Julien Marinetti, son fameux bulldog et ses pandas

Travailleur acharné comme Picasso —, l'un de ses maîtres à penser- Julien Marinetti se dit

« persuadé qu'un véritable artiste doit travailler sans relâche, pour mériter son titre. Il ne doit jamais se copier lui-même et rester en perpétuelle recherche. Je suis insatiable et passionné, je crée quotidiennement plusieurs œuvres,
 jusqu'à 600 par an », confie-t-il.

Ses quatre pandas en partance pour la Chine ont un nom : ils se nomment BA, ce qui signifie en chinois le chiffre 8, symbole de bonheur et d'espoir.

Maman panda et bébé par Julien Marinetti

Avant leur départ pour l'Empire du
 milieu, les pandas de Julien Marinetti sont à découvrir, pendant tout le mois de mai, en avant-première, à la Galerie Bartoux des Champs-Elysées.


Galerie Bartoux
 Elysées

26, avenue des Champs-Elysées


75008 Paris


10h30-20h00
 Dim. 11h00-20h00

http://www.galeries-bartoux.com/


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