Dans « Des vies derrière soi » l'écrivaine néo-zélandaise Maxine Alterio fait découvrir, à travers le parcours de deux infirmères l'implication des ces soldats et des services de santé venus du bout du monde pour soutenir les combats des alliés pendant la première guerre mondiale.
Les commémorations de la Grande guerre
sont loin d'être terminées. Elles permettent de découvrir des pans entiers de cette histoire qui hante encore les mémoires, cent ans après. On a facilement oublié que des gens du bout du monde sont venus se battre sur le sol français. Maxine Alterio, écrivaine néo-zélandaise, vient rappeler opportunément que des Neo-zélandais, soldats et service de santé, se sont battus sur le front du nord de la France, ou encore à l'est de l'Europe, aux Dardanelles.
Dans son roman « Des vies derrière soi », elle met en scène deux jeunes infirmières, Meg et Amy. En quittant les côtes de leur pays, elles sont loin de se douter que leur vie va basculer dans l'innommable. Leur périple les mène en Egypte, en France dans la Somme, puis à Salonique. Seule Amy rentrera au pays, Meg choisissant de rester en France. Dernier fléau de ces quatre années de guerre, la grippe espagnole n'aura épargné personne dans le monde, puisque même la Nouvelle Zélande est touchée.
Ce roman, remarquablement documenté, se lit comme un thriller. Meg et Amy, si différentes l'une de l'autre, sont terriblement attachantes, l'une est culottée et coquette à souhait, l'autre austère et réservée, mais leur amitié les transcende et les soutient jusqu'au bout de ces quatre années où elles ont vécu l'enfer.
Pour découvrir cette partie de 14-18 qui nous était inconnue, lire « Des vies derrière soi » de Maxine Alterio.
Editions Prisma
Prix : 18,95 €
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