Avec L’Abécédaire (très subjectif) du féminisme, Samantha Feitelson propose un texte salutaire pour (re)mettre des mots sur ce que tant de femmes vivent, pensent, contestent — parfois sans l’avoir encore formulé. Publié dans la collection engagée À sexe égal chez Beta Publisher, ce livre fait résonner les luttes féministes dans le quotidien, sans dogmatisme mais avec une rare sincérité.
Un dictionnaire féministe qui parle à toutes les générations
Parler de féminisme aujourd’hui, c’est souvent affronter les caricatures, les polémiques, les réductions simplistes. C’est aussi, pour beaucoup de femmes, ressentir un besoin pressant de se réapproprier les mots. C’est exactement ce que permet ce livre lumineux, drôle et percutant. De "Charge mentale" à "Zone grise", de "Justice" à "Sorcière", Samantha Feitelson passe en revue 26 termes essentiels pour penser l’égalité entre les sexes — sans jargon ni tabou.
Ce qui frappe dans ces pages, c’est la justesse du ton : jamais condescendante, toujours incarnée. L’autrice parle comme on écrirait à une amie. Elle partage, elle questionne, elle ose. Et surtout, elle donne à chacune les moyens de nommer ce qu’elle ressent, ce qu’elle vit, ce qu’elle refuse. Un livre idéal pour celles qui débutent leur cheminement féministe comme pour celles qui le poursuivent depuis des années.
Un ouvrage accessible, à lire, offrir, faire circuler
L’Abécédaire (très subjectif) du féminisme s’inscrit dans la collection À sexe égal, lancée par Beta Publisher pour porter des voix féminines fortes et plurielles. On y retrouve déjà des romans et essais audacieux, portés par des autrices engagées comme Caroline Peiffer ou Nelly Sanoussi. Ce nouvel opus y occupe une place à part : à la fois outil pédagogique, cri du cœur et manifeste du quotidien. À une époque où les jeunes femmes cherchent des repères, et où les plus âgées ressentent le besoin de transmission, ce livre tombe à point nommé.
On le picore ou on le dévore. On y revient. On le prête à sa fille, à son frère, à sa mère, à un collègue mal à l’aise quand on parle de charge mentale ou de consentement. Parce qu’il ne juge pas. Il éclaire. Et dans le tumulte de 2025, cela fait du bien.
https://www.fnac.com/a21535475/Samantha-Feitelson-Abecedaire-tres-subjectif-du-feminisme
La rédaction Toutpourlesfemmes
