Le quart (26%) des citoyens de 23 pays est d'accord avec l'idée selon laquelle 'La place d'une femme est à la maison' et 74% sont en désaccord avec cette affirmation, selon une enquête Ipsos /Reuters réalisée à l'occasion de la Journée de la Femme. Seuls 9% des Français sont d'accord avec cette idée.

A l'occasion de la Journée de la Femme, Ipsos et Reuters ont interrogé environ 24.000 personnes âgées de 18 ans et plus, dans 23 pays.
Cette enquête indique que 26% des personnes interrogées dans 23 pays approuvent l'affirmation selon laquelle « La place d'une femme est à la maison ». A l'opposé, 74% des personnes interrogées sont en désaccord avec cette affirmation.
Ces résultats d'ensemble cachent en fait d'importantes disparités entre les pays, traduisant de réelles différences d'ordre culturel : l'idée selon laquelle « la place d'une femme est à la maison » recueille l'agrément de 54% des Indiens, 52% des Turcs, 48% des Japonais, mais aussi de 34% des Chinois, des Russes et des Hongrois, et de 33% des Sud-Coréens.
D'autres pays se distinguent par une très faible adhésion à cette affirmation, parmi lesquels la France (9%), l'Argentine (9%), le Mexique (9%), la Suède (10%) et le Brésil (10%).
Cette enquête a été réalisée du 4 Novembre 2009 au 13 Janvier 2010, auprès d'un échantillon de 24.077 personnes âgées de 18 ans et plus, au sein de 23 pays représentant 75% du PIB mondial. Les pays investigués sont les suivants : Allemagne, Argentine, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Inde, Italie, Japon, Mexique, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Russie, Suède et Turquie. Environ 1.000 personnes, constituant un échantillon représentatif de la population de chacun de ces pays, ont été interrogées via le panel online d'Ipsos. Les échantillons ont été constitués selon la méthode des quotas.
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