La Route du Sel - Vagabondages

Faire cette petite route du sel offre des plaisirs inattendus.

En premier lieu, le plaisir du vagabondage. Aller au gré de ses envies. Si le plaisir est gastronomique, la route passe par la « fruitière à comté » de Salins-les-Bains, nom qui désigne le lieu où se fabrique le comté. Vous saurez tout sur la fabrication de ce formidable fromage. Après la visite, dégustation obligatoire.

La fruitière de Salins-les-Bains


Si vous aspirez à la détente ou à la cure thermale, les termes de Salins offrent bains de boue, bains bouillonnants, suivis de massage. Les vertus de cette saumure ne sont plus à démontrer. Depuis l'Antiquité, les sources salées sont utilisées pour soigner toutes sortes de pathologies. Mais à Salins, le rhumatisme est la pathologie dominante. Les thermes existent depuis le début du XIXe siècle. Après avoir barboté et s'être fait masser, quelques pas vous conduiront au casino. Boire un verre en jouant quelques sous et pourquoi pas toucher le jack pot. Au passage, une visite du musée du sel s'impose.

L'heure du repos bien mérité arrive. Les hôtels traditionnels ne manquent pas, mais si vous avez envie de profiter d'hébergements insolites, le fort Saint-André et la Saline royale d'Arc-et-Senans proposent des chambres d'hôtes.

Le fort Saint-André


Au fort Saint-André, on domine la Furieuse, la rivière qui coule au fond de la vallée. Calme et vue imprenable garantis.
A la Saline royale, les chambres sont situées dans le bâtiment de la Gabelle et des gardes et donnent sur les jardins ou sur l'édifice central. Les chambres ont été pensées et aménager par Jean-Michel Wilmotte, architecte et designer français. C'est une manière originale de profiter de l'œ,uvre de Nicolas Ledoux, dans le silence de la nuit.

Dans ce coin de Franche-Comté, chacun peut y trouver son compte, le randonneur, l'amoureux d'histoire et de vieilles pierres, le gastronome.




Par Marie Catherine Chevrier

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