Fête des AMAP IDF 2010

le 30 mai 2010

Rendez-vous à Paris dimanche 30 mai pour le grand rassemblement des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) d'Île-de-France.

Le 30 mai, le réseau des Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) d'Île-de-France largue les amarres le long du Canal de l'Ourcq à l'occasion d'une journée de fête et de sensibilisation. Au programme de la 3e édition de l'événement : des tables rondes, des animations, des expositions, des spectacles, un déjeuner 100 % Amap... autour du thème de la biodiversité cultivée.

Commerce équitable local, le système des Amap promeut de façon concrète auprès du grand public une agriculture respectueuse de l'environnement, de la santé et de l'humain. Comment ? Tout simplement en mettant en œ,uvre un mode de production naturel avec un lien direct entre consommateurs et paysans. Cette journée festive est notamment l'occasion pour les Amapiens des 120 groupes franciliens de se rencontrer et d'échanger sur les enjeux régionaux mais aussi nationaux et internationaux de l'écologie.

Trois débats sont organisés dont un intitulé « Où se cachent les OGM ? » en présence de la journaliste Marie-Monique Robin à l'origine du film-livre « Le monde selon Monsanto » Côté divertissement, le public pourra danser aux rythmes des percussions de Yolande Do Brasil, chanter avec Guillaume Touseul et rire avec le « one woman show » de Charlotte Normand qui « se met au vert ».

Depuis 2001, les Amap ont connu un succès grandissant et une forte médiatisation. Nées en Provence Alpes-Côte-d'Azur, elles se sont développées en Île-de-France en 2003. On en dénombre 1.000 à 1.200 sur tout l'Hexagone, ce qui représente près de 200.000 consommateurs et plus de 50.000 familles dont 7.500 franciliennes. Ce développement est encouragé par la Région Île-de-France notamment avec le financement d'emplois-tremplins, un soutien à la couveuse d'activités rurales et agricoles du réseau Amap et des aides aux exploitants agricoles ainsi qu'à l'agriculture biologique.

Par Fanny Tell