Sur France 3 à 20.35, Faut Pas Rêver, ce vendredi 30 juillet est consacré au Mali. Un pays où se côtoient une mosaïque d'ethnies et de cultures. Sous la houlette de Patricia Loison, le voyage commence sur une charrette tirée par un âne.
Bambaras, Peuls, Bozos, Dogons, Songhaïs. Ce sont quelques-unes des différentes ethnies rencontrés dans ce voyage au Mali. Cultivateurs, pêcheurs, éleveurs ou commerçants, ils forment une mosaïque de cultures. De Djenné à Mopti, en passant par le Pays Dogon, Patricia Loison emmène le spectateur vers la plus grande mosquée en terre d'Afrique où se tient le grand marché hebdomadaire. Etape au Pays Dogon où les croyances dans les forces de la nature attribuent aux albinos un pouvoir particulier, rendant leur vie si difficile. L'albinisme, c'est la cause pour laquelle se bat l'immense artiste Salif Keita.
La Grande Mosquée de Djenné
La Grande Mosquée de Djenné, l'un des plus grands édifices en terre du monde, subit les outrages du temps. Les pluies torrentielles ont infiltré sa carapace qui se fissure de partout. Grâce à la fondation Aga Khan, elle fait actuellement l'objet d'un vaste programme de restauration, confié aux maçons de la ville. Pour la première fois, une télévision française a été autorisée à filmer l'intérieur de ce monument qui reste interdit aux non musulmans.
France 3 - Faut pas Rêver au MaliEn route avec Ousmane
Lorsqu'il fait retentir son klaxon, les commerçants du marché savent qu'il faut dare-dare remballer leurs marchandises ! Car Ousmane n'attendra pas tout le monde. C'est la fin du marché et, pour rejoindre leurs villages, les vendeurs n'ont d'autre choix que de se serrer comme des sardines dans la benne du camion, au milieu des ballots de nourriture et des animaux invendus. En route pour un voyage... chaotique !
La « banque » de France
Troula, village isolé de l'ouest malien, possède une école, un dispensaire et même un téléphone satellite qui passe de maison en maison. Quand il se met à sonner, c'est pour annoncer une bonne nouvelle. A l'autre bout du fil, un mari, un fils, un cousin qui appelle depuis Paris ou la banlieue pour dire que l'argent va bientôt arriver. Dans ce village de 2 000 habitants, 200 sont partis travailler en France et envoient chaque mois une partie de leur salaire pour aider leur famille et pour soutenir des projets de développement collectif.
Le festival du désert
Une fois par an, au cœ,ur des dunes du Sahara, la musique résonne dans la nuit malienne. C'est la dixième fois que la communauté des Hommes Bleus se donne rendez-vous dans la région de Tombouctou pour un festival en plein désert. Disco, la chanteuse du groupe Tartit, n'a jamais manqué ce rendez-vous incontournable de l'identité touarègue.
France 3 - Faut pas Rêver au MaliLes capitaines du fleuve
Le Niger, c'est l'autoroute du Mali ! On y croise aussi bien les gros ferries de la Compagnie Malienne de Navigation que les pinasses traditionnelles appartenant aux pêcheurs ou aux petits transporteurs. Des tonnes de marchandises et des milliers de passagers voguent ainsi sur les eaux pas toujours tranquilles du fleuve.
L'or du diable
A Kokoyon, au sud-ouest du Mali, les hommes passent leurs journées sous la terre. Dans ces entrailles piégeuses, à 15 m de profondeur, sans étayage ni système de ventilation, ils passent huit heures par jour à remplir des seaux d'une terre ocre que les femmes remontent à la surface. Si la chance sourit, ce sont des paillettes d'or qui seront recueillies.
France 3 - Faut pas Rêver au MaliLes Noirs à peau blanche
Je suis un Noir, ma peau est blanche / Et moi j'aime bien ça / C'est la différence qui est jolie / Je suis un Blanc, mon sang est noir/ Et moi j'adore ça, c'est la différence qui est jolie...»
Ces paroles, ce sont celles de la chanson titre du dernier album de Salif Keita: «La Différence». Un album dédié aux albinos, ceux dont on dit qu'ils sont : «Pas assez noirs pour être africains, trop négroïdes pour être blancs, à la fois maudits et dotés de pouvoirs surnaturels, maléfiques ou bénéfiques ».
Au Mali, 30 000 personnes sont albinos, une anomalie génétique. Ils sont parfois les vicitimes de pratiques odieuses, archaïques, superstitieuses, contre lesquelles se bat Salif Keita. .
Plastique Connection
Des tonnes de sacs plastiques dans les rues et sur les rives du fleuve Niger, c'est la vision dantesque que présente la ville de Mopti, surnommée pourtant « la Venise du Mali ». Pour se débarrasser des reliefs de la civilisation moderne, une fois par semaine, des femmes et des enfants se rendent à Sévaré, dans la banlieue de Mopti, avec leur butin : des énormes ballots remplis de déchets qui sont vendus à la première usine de recyclage qui va alors les transformer en pavés urbains.
France 3 - Faut pas Rêver au MaliRévolution GSM
Dans le centre ville de Bamako, une rue ne désemplit jamais. On y vient pour se procurer un seul et unique produit : un téléphone portable. Et il y en a pour toutes les bourses, de 10 à 250 € ! Le business fonctionne bien puisque 3,5 millions de personnes en possèdent un, soit plus du quart de la population malienne. La révolution GSM pour Miami...c'est qu'il n'a plus besoin de démarcher ses clients : ses poulets, il les vend par téléphone !
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