Du 29 juillet au 22 août
Entre Tournus et Cluny, au cœ,ur de la Bourgogne du Sud, le château de Cormatin vous attend au milieu de ses jardins et de ses pièces d'eau. Du 29 juillet au 22 août 2010, il accueille « les Rendez-vous de Cormatin », un festival de théâtre des plus remarquables. Sur scène : le Studio (Cie Jean-Louis Martin-Barbaz) - en résidence au Studio-Théâtre
d'Asnières-sur-Seine le reste de l'année - avec plusieurs spectacles, de Feydeau à Marivaux en passant par Claudel, Debussy et le Cabaret Saint-Germain-des-Prés.

Bâti entre 1605 et 1625 par les marquis d'Huxelles, le Château de Cormatin est célèbre
pour ses décors Louis XIII intacts, qui évoquent des ensembles
parisiens, aujourd'hui disparus. À l'éblouissante polychromie et
au raffinement des moindres détails s'ajoute une symbolique
complexe qui trouve un écho dans la disposition des jardins.
Depuis 1982, Cormatin est le cadre d'un festival de théâtre, « les Rendez-Vous de Cormatin ».
Chaque été, près de 40 représentations proposent à plus de 12000 spectateurs les auteurs les plus variés, d'Aristophane à Molière.
Du 29 juillet au 22 août 2010, sur scène : le Studio (Cie Jean-Louis Martin-Barbaz) - en résidence au Studio-Théâtre
d'Asnières-sur-Seine le reste de l'année - avec plusieurs spectacles, de Feydeau à Marivaux en passant par Claudel, Debussy et le Cabaret Saint-Germain-des-Prés.
Voir le calendrier des représentations, tarifs, réservation et abonnement, en documents joints
Programme
Il n'y a plus d'après...
Il n'y a plus qu'aujourd'hui
Cabaret Saint-Germain-des-Prés
- Mise en scène : Yveline Hamon en collaboration avec
Jean-Pierre Gesbert et Jean-Marc Hoolbecq
- Production : Le Studio d'Asnières-sur-Seine
11 avril 1947. Inauguration du Club du TABOU. Il va devenir
un des lieux mythiques de Saint-Germain-des-Prés. Tout le
gotha artistique international s'y presse, s'y entasse, dans la
fumée des cigarettes, l'alcool, le jazz, la danse, l'amour des
mots, les discussions inépuisables sur le cinéma et l'exaltation
de la liberté retrouvée. Une jeunesse rieuse, enthousiaste,
insolente. Saint-Germain-des-Prés : Queneau, Prévert, Vian,
Ferré, Sartre, déjà Gainsbourg, et Gréco, la muse.
2009/2010. Un Cabaret sur
Saint-Germain-des-Prés est élaboré ensemble. Sur ce qu'évoque cette
période, sur les parallèles qu'on peut faire avec ce que des
jeunes comédiens vivent, créateurs, pauvres, impertinents
et volontaires. Et rieurs ! Une atmosphère, quelque chose
qui aurait à voir avec un monde idéal, celui de la musique,
de la chanson, de la danse et de la pensée vibrante, vivante.
- T H É Â T R E D U C H Â T E A U
Ma foi, je doute !
Tour de chant d'Henri Courseaux
- Textes : Henri Courseaux
- Musiques : Henri Courseaux, Jean-Claude Camors,
Gérard Guilloury, Gilles Baissette, Xavier Besse,
José Luis Peñamaria, Nathalie Miravette
et Stéphane Barrière
- Son : Fred Pierre
- Production : Edito Musiques
Ma foi, je doute ! se présente d'abord sous l'aspect d'un
tour de chant scénarisé où les deux musiciennes (piano,
violoncelle) font aussi office de partenaires théâtrales.
Le personnage principal (le chanteur) est un anti-héros à
l'honnêteté caustique, burlesque, et cependant romantique.
Hanté par une grosse voix intérieure qui voudrait l'amener à
suivre les tables de la loi d'une éthique morale et artistique
terriblement commerciale et conformiste, qui s'incarne
sous diverses apparences (une petite secrétaire sexy, un bon
vieux pépère, un juge et jusqu'à Dieu en personne), il finira
par être déclaré « obsédé textuel » et condamné comme tel.
Quitté par ses muses, qui sont comme chacun le sait, de
nos jours, du côté de l'autorité, il désobéira à la grosse
voix une dernière fois en s'envolant pour chanter l'amour.
Dans cette quête salvatrice du doute, tel un Don Quichotte,
il malmènera au passage pour nous quelques certitudes
auxquelles il est bien dur de ne pas succomber lorsqu'on
écoute la grosse voix se répandre chaque soir en de grandes
messes cathodiques.
- T H É Â T R E D U C H Â T E A U
Les Acteurs de bonne foi, de Marivaux
- Mise en scène : Jean-Louis Martin-Barbaz
- Production : Le Studio d'Asnières-sur-Seine
Eraste, neveu de Madame Hamelin, doit épouser Angélique,
fille de Madame Argante.
Pour fêter l'événement et remercier sa tante, à qui il
doit tout, le jeune fiancé charge son valet Merlin d'écrire
un divertissement pour le mettre en scène avec les
domestiques de la maison.
L'oeuvre voit le jour et pourrait en toute bonne foi s'appeler
« Les Folies amoureuses ».
Les répétitions commencent. Les mots comme des
balles, pénètrent dans le coeur des acteurs et troublent la
conscience de leurs sentiments. La comédie se fait drame.
Madame Argante, soit prémonition, soit caprice, refuse
d'assister à la représentation.
Pour l'y obliger, Madame Hamelin invente un nouveau
jeu dramatique où cette fois, l'argent, personnage
principal risque de bousculer définitivement les cartes
matrimoniales.
Le théâtre de Verdure est bien l'écrin idéal pour présenter
ce petit chef d'oeuvre de drôlerie et de cruauté.
Cette avant-dernière pièce de Marivaux est un hommage à
la puissance du théâtre.
- T H É Â T R E D E V E R D U R E
La Dame de chez Maxim,
de Feydeau
- Mise en scène : Hervé Van der Meulen
- Production : Le Studio d'Asnières-sur-Seine
C'est sans doute le plus célèbre et le plus exceptionnel des
grands vaudevilles de Georges Feydeau.
Le succès fut immédiat, fulgurant, durable, à tel point
que les nombreux visiteurs qui accouraient à Paris pour
l‘Exposition Universelle de 1900, ne voulaient pas repartir
sans avoir assisté à une représentation de la pièce.
La môme Crevette, l'héroïne, devenait un symbole multiple,
celui, non de la France à proprement parler, mais de Paris
—, avec ses monuments —, et surtout celui de cette « vie
parisienne » qu'on enviait dans le monde entier.
La Dame de chez Maxim, c'était aussi la fin du siècle,
l'insouciance d'une société décadente qui s'étourdissait,
alors que grandissaient les menaces d'un cataclysme
mondial, le symbole de la Belle Epoque.
Ce qui caractérise avant tout le théâtre de Feydeau, c'est
le mouvement, l'allègre mouvement qui remue, emporte et
finalement balaye les personnages. Ceux-ci sont entraînés
malgré eux dans une série de péripéties, de coups de
théâtre, qui les conduit à la catastrophe finale.
Ahuris, stupéfaits, désarçonnés, ils n'ont plus qu'à fuir en
avant, toujours plus loin, englués dans leurs mensonges.
Cette course perpétuelle fait le ressort dramatique des
comédies de Feydeau et nous tient perpétuellement en
haleine, en se tenant les côtes.
- T H É Â T R E D U C H Â T E A U
La Boîte à joujoux,
Conte musical de Claude Debussy
- Jean-Marc Hoolbecq et Hervé Van der Meulen
- Production : Le Studio d'Asnières-sur-Seine
Cette histoire s'est passée dans une boîte à joujoux.
Les boîtes à joujoux sont en effet des sortes de villes dans
lesquelles les jouets vivent comme des personnages. Ou
bien les villes ne sont peut-être que des boîtes à joujoux
dans lesquelles les personnes vivent comme des jouets...
Des poupées dansaient : un Soldat vit l'une d'elles et en
devint amoureux , mais la Poupée avait déjà donné son
coeur à un Polichinelle paresseux, frivole et querelleur...
Un univers poétique et ludique faisant appel aux diverses
compétences de nos comédiens-danseurs.
Une invitation à l'imaginaire et au rêve, sur une musique
délicieuse, d'une très grande richesse mélodique, de
Claude Debussy, qui écrivit ce ballet pour sa fille en 1913.
Une féerie pour les enfants de tous âges, de 3 à 97 ans,
où l'on suit les aventures de bien beaux jouets devenus ici
marionnettes ou personnages réels.
- T H É Â T R E D E V E R D U R E
Le Pain dur,
de Claudel
- Mise en scène : Agathe Alexis et Alain Alexis Barsacq
- Production : Compagnie Agathe Alexis et Compagnie des Matinaux
- Coréalisation : Centre de Dramaturgie Kazantsev de Moscou
C'est le portrait d'un monde qui n'hésite pas à brader son
héritage spirituel en transformant un antique monastère
cistercien en fabrique de pâte à papier. C'est le portrait d'une
époque imbue de sa modernité, où l'essor conjugué de la
technologie, de l'industrie et de la finance couvre le territoire
de voies ferrées, pendant que l'aventure coloniale prospère
dans une Algérie fraîchement conquise. Dans un tel contexte
de férocité économique et de cynisme politique, où les idéaux
collectifs issus des Lumières et de la Révolution sont en voie
de liquidation accélérée, la société se trouve réduite à une
arène où s'entredéchirent les intérêts particuliers.
Au sein du microcosme familial, les secousses telluriques qui
agitent l'ensemble de la société sont souvent amplifiées et
l'affrontement y devient sans merci dès lors que les appétits
concurrents ne trouvent aucun terrain de conciliation. Il
s'avère alors que le parricide peut être la façon la plus rapide
de résoudre les conflits de générations et vider les querelles
financières.
La virile empoignade du père et du fils ne serait au fond que
le énième remake d'un immémorial combat de coqs, n'était
la présence de deux admirables personnages féminins, la
maîtresse juive de l'un et la fiancée polonaise de l'autre,
qui, pour des motifs certes fort différents, se coalisent pour
armer et guider le bras du fils et confèrent ainsi à son geste
homicide une complexité et une portée inattendues, chacune
de ces deux Electres étant en quête d'un bien infiniment
plus difficile à obtenir que l'argent, quelque chose que l'on
pourrait définir comme un lieu à soi sur terre.
- T H É Â T R E D U C H Â T E A U
Le spectacle à domicile
P'tit cabaret Saint-Germain-des-Prés
- Mise en scène : Yveline Hamon en collaboration avec
Jean-Pierre Gesbert et Jean-Marc Hoolbecq
- Production : Le Studio d'Asnières-sur-Seine
Plusieurs petits modules autour de l'univers de Saint-Germain-des-Prés dans l'immédiat après-guerre. Des chansons, des
personnages, des références du Paris des années 50 dans
votre salon ou dans votre jardin.
- S P E C T A C L E À D O M I C I L E
Le Studio
- Studio-Théâtre, 3 rue Edmond-Fantin, 92600 Asnières-sur-Seine
Tél. : 01 47 90 95 33 - Fax : 01 40 86 93 41/
E-mail : info@studio-asnieres.com - www.studio-asnieres.com
Président, Paul Berger
- Direction artistique, Jean-Louis Martin-Barbaz/
Codirecteur, Hervé Van der Meulen
- Le Studio (Cie Jean-Louis Martin-Barbaz) en résidence au Studio-Théâtre
d'Asnières-sur-Seine, est subventionné par le ministère de la Culture
(DRAC Ile-de-France), par le Conseil régional d'Ile-de-France,
par le Conseil général des Hauts-de-Seine et par les villes
d'Asnières-sur-Seine et de Boulogne-Billancourt.
- Pour les Rendez-vous
de Cormatin, Le Studio bénéficie d'une aide du Conseil général
de Saône-et-Loire, du Conseil régional de Bourgogne, de la municipalité
de Cormatin et de l'association Les Rendez-vous de Cormatin.
de Cormatin 2010
- Du 29 juillet au 22 août
- Renseignements et réservation
03 85 50 13 36
- Le Château de Cormatin
- Accès au Château de Cormatin.
Cormatin se trouve à 35 km au sud de Chalon-sur-Saône et à
35 km au nord de Mâcon. Cormatin est situé sur la départementale
D 981, à 23 km à l'ouest de Tournus (en direction de Cluny), et à
12 km au nord de Cluny (en direction de Buxy).
Par
Ajouter un commentaire