Jacques Doucet, le CoBrA - Exposition

À la suite du don, en 2008, de 27 estampes de Jacques Doucet (1924-1994) par son épouse Andrée Doucet, le LAAC propose une rare rétrospective de cet artiste, resté tout au long de sa vie fidèle à l'esprit de CoBrA dont il fut, avec Jean-Michel Atlan, l'un des deux seuls représentants français. Du 9 octobre 2010 au 5 mars 2011.
Rassemblant environ 80 œ,uvres pour la plupart issues de collections privées, cette exposition témoigne des recherches continuelles de Jacques Doucet qui place l'expérimentation au cœ,ur de son travail.





Texte d'intention

Le 22 janvier 2008, Gilbert Delaine, fondateur de la collection du
musée, arrivait au LAAC les bras chargés de grands cartons à
dessins et de porte-folio. Il avait téléphoné peu avant pour
prévenir qu'il arrivait « avec une surprise » ... et quelle surprise !
Quelques mois auparavant, Andrée Doucet, veuve de Jacques
Doucet, lui avait confié pour le LAAC l'ensemble des estampes
réalisées par l'artiste à l'exception d'une seule dont elle-même ne
possédait pas d'exemplaire. En quelques minutes, l'ensemble
des oeuvres était là sous nos yeux.
Ce don d'estampes permettait de conforter l'ensemble majeur et
rare des oeuvres des artistes du groupe CoBrA conservé au
LAAC : 52 oeuvres, sculptures, peinture, gravures de Karel Appel ,
trois grandes encres de Pierre Alechinsky , une gouache de
Corneille , un grand diptyque à l'encre de Christian Dotremont ,
trois rares dessins à quatre mains par Pierre Alechinsky et Karel
Appel. De plus, Jacques Doucet, le seul Français ayant participé
activement au groupe Cobra, était jusqu'alors absent des
collections.
Depuis, les rencontres avec Andrée Doucet se sont multipliées.
L'idée d'une exposition a vu le jour très vite et d'emblée, la
volonté d'organiser une exposition itinérante s'est imposée.
Andrée Doucet avait été sollicitée pour une exposition par le
musée des Beaux-Arts de Quimper « Jacques Doucet et Max
Jacob » et a décidé de réunir les deux musées français. Par
ailleurs, le LAAC de Dunkerque entretenant des relations avec le
musée Cobra d'Amstelveen, notamment par des prêts d'oeuvres,
a lancé une invitation acceptée avec enthousiasme.
La générosité d'Andrée Doucet et de nombreux collectionneurs
privés qui ont accepté de se séparer de leurs oeuvres durant plus
d'un an, ainsi que les prêts d'institutions en France et en Europe
du Nord, ont permis de rassembler plus de 80 oeuvres de
l'artiste, de la période Cobra jusqu'aux oeuvres ultimes.
Des peintures, des oeuvres d'arts graphiques, notamment des
gouaches et des petits collages très spontanés qu'il a pu réaliser
dans les années 1960, quelques sculptures et « pétrifications »,
des céramiques et une tapisserie permettent de rendre compte
de la spontanéité expressive de l'artiste et de sa curiosité pour
expérimenter toutes sortes de techniques...

- Commissariat de l'exposition :

Aude Cordonnier, conservateur en chef des musées de Dunkerque

Sophie Warlop, conservateur adjoint des musées de Dunkerque.


Parcours de l'exposition

« Je ne cherche pas à faire beau,
mais à faire vrai... »


Rassemblant environ 80 oeuvres pour la plupart issues de
collections privées, cette exposition témoigne des recherches
continuelles de Jacques Doucet qui place l'expérimentation au
coeur de son travail : expérimentation de la forme au-delà des
querelles abstraction-figuration, expérimentation de la matière
transgressant le principe d'unité matérielle de l'oeuvre par la
diversité des techniques, collage, grattage, peinture, dessins et
aussi tapisserie, pétrification..., expérimentation de la couleur et
du geste par l'improvisation proche des graffitis, des dessins
d'enfants et du crayonnage spontané, expérimentation également
au travers de la poésie des titres.



1943 -1953

« Cobra pour moi,
c'est l'action... »


Marqué depuis sa plus tendre enfance par une histoire familiale douloureuse, Jacques Doucet,
naturellement révolté et volontiers insolent exprime, dès ses premières oeuvres créées durant
l'Occupation, son désir de liberté.

À vingt ans, après avoir voulu être poète, il choisit de devenir peintre. Il retient pour modèles des
artistes novateurs tels Henri Matisse, dont il reprend l'usage des couleurs saturées dans La Table
rouge
(1945), ou encore Paul Klee et Joan Miró, alors connus d'un seul petit cercle de galeristes et
d'amateurs d'art, qui le séduisent par la liberté de leurs dessins.
Dès 1947, ses oeuvres s'avèrent prémonitoires et annonciatrices de ce que sera le groupe
CoBrA . Jacques Doucet invente spontanément une forme de figuration ironique et étrange, associe
des matériaux insolites tels le goudron, le papier et le carton déchirés, et mêle, sans égard pour les
règles établies, les techniques les plus diverses comme cela apparaît dans l'oeuvre Lapidation. Cette
même année, à l'occasion de sa première exposition à Budapest, il rencontre Corneille et découvre le
surréalisme hongrois. De retour à Paris, il adhère au Groupe surréaliste révolutionnaire puis rejoint
Corneille à Amsterdam où il fait la connaissance de Karel Appel. Il réalise, à leur invitation, les
Équilibristes pour la couverture du dernier numéro de la revue hollandaise « Reflex ».

En avril 1948, les surréalistes révolutionnaires français organisent à Paris une conférence qui
rassemble également des surréalistes belges et le Groupe expérimental hollandais. Leurs débats
mènent cependant à une impasse. C'est dans ce climat que naît, le 8 novembre 1948, l'Internationale
des artistes expérimentaux, dénommée « CoBrA ». Elle se fixe comme objectif de s'opposer à la
sclérose, la mesure, la raison, la paralysie et l'académisme de l'art. Durant les trois années de vie de
CoBrA, Jacques Doucet est le seul Français à participer à toutes les manifestations du groupe. Il y
trouve un cercle d'artistes qui, comme lui, placent l'expérimentation au coeur de leur démarche.
Comme eux, il cherche à retrouver la spontanéité de l'enfance perceptible dans les oeuvres Jongleur
(1949), première oeuvre de Jacques Doucet à rejoindre des collections muséales au Stedelijk Museum
d'Amsterdam en 1949, Hommage à Amstrong (1950) ou Tauromachie (1953). Cependant, tandis
que Karel Appel, Corneille et Pierre Alechinsky installés à Paris en 1950 oeuvrent de concert, Jacques
Doucet continue à travailler en solitaire. Il collabore néanmoins avec son épouse, Andrée, céramiste, à
la réalisation de Jeux d'enfants, série composée de plusieurs assiettes et d'un plat, qui témoigne de
sa curiosité pour des techniques multiples.

1954 - 1962

« Le contact avec la matière
est nécessaire à ma quête spirituelle
et, à son contact,
j'éprouve un réel plaisir sensuel. »


Pour Jacques Doucet, la liberté d'expression est une valeur fondamentale, ce qui l'amène à se
détacher, peu après la fin du groupe CoBrA en 1951, de la dichotomie figuration/abstraction. Comme
la plupart des artistes du groupe CoBrA, il considère en effet qu' « il n'y a pas une peinture figurative
et une peinture abstraite, il y a la peinture, où chacun, à chaque époque est contraint à la redoutable
liberté de choisir ses propres signes... La mission de la peinture n'a jamais été de rassurer. »


Dès 1953-1954, il réalise des peintures dont les formes n'évoquent plus de manière évidente la
réalité. Une figure apparaît, avec sa structure et sa matérialité, mais la représentation n'est plus
nécessaire : la peinture a pour sujet la peinture. Le recours au titre est devenu inutile.

Dans le même temps, les formes créées, au départ centrales et très structurées, posées devant ce
qui apparaît comme un fond, prennent peu à peu de l'ampleur , la composition, qui opposait au milieu
des années 1950 la forme principale à l'arrière plan, devient plus unitaire et gagne en cohérence.

Parallèlement, l'oeuvre de Jacques Doucet évolue vers des touches de plus en plus larges, des
gestes plus amples et ronds et des couleurs de plus en plus contrastées, travaillées en profondeur,
avec mille nuances délicates. Si l'artiste peint assez brutalement au couteau dans une matière
onctueuse et vibrante, il reste néanmoins attaché aux petits formats, par un souci de perfectionnisme
et de rapport intime à la toile. Il racle, griffe, restructure, transforme, efface et recommence, travaille
journellement, déconstruit et retouche sans cesse ses peintures.
Parallèlement, il réalise des
gouaches et quelques collages très libres. Dans quelques oeuvres qu'il appelle tableaux-collages, une
partie de la surface est peinte tandis que le reste de la toile est recouvert de sable ou de papier
déchiré. D'autres collages associent des lambeaux de dessins à l'encre de Chine ou à la gouache,
déchirés par l'artiste. La peinture s'introduit dans le collage comme le collage dans la peinture. Au
travers des oeuvres sans titre de cette période, Jacques Doucet exprime avec force des sentiments
intérieurs face à la réalité quotidienne du monde.


1963 -1970

« Le collage a été
un renouvellement de ma vision »


Depuis toujours, Jacques Doucet déchire, détruisant ainsi des « ratés » ou des oeuvres d'étape
comme certaines oeuvres de jeunesse, devenues inutiles à ses yeux. Ces fragments retrouvent de
l'intérêt au travers de collages. Aux alentours de 1962-1963, il en réalise de très nombreux dans
lesquels il intègre tout à la fois ses dessins à l'encre ou à la gouache, des dessins de ses fils, des
morceaux de journaux ou de magazines comme le Club Mickey, des grilles de mots croisés, des
photos et illustrés divers,... Il affectionne également les éléments en relief comme le carton ondulé, les
maries-louises récupérées, introduisant de-ci de-là une ardoise d'écolier, un carton toilé, un couvercle
de boîte, une vieille reliure en cuir...

Au travers du collage, Jacques Doucet atteint une liberté nouvelle, employant les matériaux pour leur
faculté à aiguiser le regard et aussi à évoquer le toucher par les contrastes lisse/froissé, froid/chaud,
en creux/en relief... Il affectionne la contradiction expressive des formes et des matières et se délecte
à réaliser, tel un miniaturiste, de petits formats, délicats, modestes et intimes. Il se plait également à
réemployer des cadres récupérés, qui font partie intégrante de ses précieux assemblages.

Si Jacques Doucet suit sa voie personnelle et ne se laisse aucunement troubler par l'avènement du
Pop Art et du Nouveau Réalisme , il rejoint ces mouvements par l'utilisation de matériaux réels qu'il
inclut dans ses oeuvres.

Parallèlement, Jacques Doucet poursuit d'autres expérimentations. Il réalise plusieurs gravures
suivant divers procédés, eaux fortes, aquatintes..., un carton d'une tenture pour les Gobelins et
quelques sculptures. Il peint des oeuvres, proches de ses collages, où les formes s'imbriquent et où
les couleurs, toujours travaillées en épaisseur pour gagner en vibration, se font plus douces et
harmonieuses. Les titres réapparaissent vers 1961-1962, évoquant le paysage, l'instant... sources de
son inspiration.

Travailleur acharné et perfectionniste, Jacques Doucet met au point vers 1969-1970 un nouveau type
d'oeuvres, les « pétrifications ». Ces assemblages s'apparentent à des collages en volume, rendus
possibles par le pouvoir agglomérant de la résine dans laquelle ils sont coulés. S'y rencontrent, de
manière inédite, des matériaux et objets qui, visibles de tous les côtés, semblent flotter dans une
masse semi-transparente. C'est une nouvelle occasion pour l'artiste de détourner des objets
quotidiens tels un panier à salade écrasé, des douilles,...

1970 -
1994


« La poésie des mots
reste en symbiose constante
avec mon univers plastique. »


Très jeune, Jacques Doucet découvre la poésie d'avant-garde et, dès 1942, année où il rencontre
Max Jacob, il écrit ses premiers poèmes. À l'époque, il cherche encore sa voie entre écriture et
peinture.

Durant toute la période CoBrA, il dresse des listes de titres potentiels pour ses oeuvres, très souvent
poétiques comme « Prenez garde aux hirondelles ! ». Par la suite et pendant plus de dix ans, il cesse
de dénommer ses oeuvres, préférant laisser à l'impact visuel le soin de transmettre la part émotive de
l'oeuvre. Au milieu des années 1960, alors que certains de ses poèmes sont pour la première fois
édités, Jacques Doucet donne de nouveau des titres à ses oeuvres. Ceux-ci sont extraits de ses
propres poèmes comme Terre d'Ocritude ou évoquent un compagnon de CoBrA, Jorn, si le soleil
seul nous...un musicien, En écoutant Bix Beiderbeck, un lieu, le Passage du Haïdouk, un fait
d'actualité, Est-Ouest
, ... .

« Terre d'ocritude
Sous barre de plomb
Désertent les ramiers
L'échancrure tarie des fontaines
Terre d'Ocritude
Humidifiée du seul pleur des veuves. »


L'oeuvre plastique de Jacques Doucet, inspiré par ses voyages et ses rencontres, devient plus que
jamais son mode d'expression privilégié. Il lui permet de s'arracher à ses angoisses liées aux aléas de
sa vie, telles les disparitions brutales de l'un puis de l'autre de ses fils : l'artiste transcrit sa détresse
dans ses peintures (il dira à Andrée, son épouse : « tu n'as pas le monopole de la douleur ! ») au
travers d'un labyrinthe inextricable de formes nerveuses et de couleurs sombres. Les formats
s'agrandissent, comme si l'affrontement avec une grande surface était rendu indispensable par la
volonté salvatrice de s'exprimer et décuplait son acharnement. Par ailleurs, Jacques Doucet ne cesse
de reprendre ses oeuvres, de les retravailler, parfois des années durant, comme pour Le Nuage en
pantalon
. La matière devient plus légère, les empâtements plus rares, les accumulations, couleur sur
couleur, plus feutrées. La surface et la profondeur de l'oeuvre sont couvertes d'un enchevêtrement
infini de signes.




Pour prolonger l'exposition

Publication

L'exposition sera accompagnée d'une publication.
Textes d'Andrée Doucet, Erik Slagter et Michel Ragon.
Editions Bookstorming (sous réserve)
Prix : 27€ (sous réserve)
Edition trilingue : français, anglais, néerlandais
Nombre de pages : 192

Les rendez-vous culturels

- Samedi 9 octobre à 16h :
Rencontre avec Andrée Doucet, veuve de l'artiste
- Samedi 9 octobre à 18h :
Inauguration de l'exposition Jacques Doucet, le CoBrA français au LAAC
- Samedi 9 octobre à 19h30 :
Temps musical par Françoise Choveaux, auteur, compositeur, pianiste

Autres expositions Jacques Doucet

Cobra Museum d'Amstelveen

Exposition Jacques Doucet de mai à septembre 2011 -
Cobra museum
Sandbergplein I - Postbus 2028 - NL-1180 EA Amstelveen -
tél +31 (0) 20 547 5054 / fax +31 (0) 20 547 5025 -
www.cobra-museum.nl

Musée des Beaux-Arts de Quimper

Exposition Jacques Doucet l'irréductible du 7 octobre 2011 au 2 janvier
2012 -
Musée des Beaux-Arts de Quimper -
40 place Saint Corentin - 29000 Quimper
02 98 95 45 20 / 02 98 95 87 50 -
musee-beauxarts.quimper.fr


Le groupe CoBrA : historique

Le groupe CoBrA n'a eu qu'une existence brève de trois années. Constitué le 8 novembre 1948 dans
le café Notre-Dame à Paris, il réunit des peintres, des sculpteurs et des poètes représentant trois
pays : les Pays-Bas, le Danemark et la Belgique. L'acte de naissance entérine la formation du groupe
sous le nom de CoBrA, CO pour Copenhague, BR pour Bruxelles et A pour Amsterdam.

Deux artistes sont à l'origine de ce rapprochement : Asger Jorn, chef de file du surréalisme abstrait
danois, souhaitant de l'isolement nordique , Christian Dotremont, poète et peintre belge, s'apercevant
de la stérilité de ses relations nouées à la veille de la Deuxième Guerre mondiale avec le mouvement
surréaliste français.

Au lendemain d'une conférence vaine et oiseuse du Centre International de Documentation sur l'Art
d'Avant Garde, l'acte de fondation intitulé « la cause était entendue »

*Voir le document en Document joint
réunit Christian Dotremont,
Asger Jorn, et aussi, Joseph Noiret, Karel Appel, Constant et Corneille. Le groupe se détache du
passé, que ce soit l'abstraction ou le surréalisme. Il se dresse contre toute forme de palabre
théorique, contre tout esthétisme et formalisme et contre les mouvements en « isme », clamant la
nécessité de l'esprit expérimental et refusant tout cloisonnement.

Les voyages incessants des artistes entre les différentes villes du nord de l'Europe achèvent d'abolir
les frontières et de détacher le groupe de Paris, alors capitale du monde de l'art. D'autres artistes, tel
Pierre Alechinsky, rejoignent la formation dissidente.
CoBrA est vite reconnu sur la scène internationale. De nombreuses expositions sont organisées dans
les capitales du nord de l'Europe notamment à Amsterdam, à l'instigation de Willem Sandberg,
conservateur du Stedelijk Museum, qui organise l'exposition internationale d'Art expérimental CoBrA
en novembre 1949. Ces manifestations phare sont accompagnées par l'édition régulière d'une revue,
CoBrA, ainsi que par la réalisation de nombreux ouvrages collectifs.

Les maladies d'Asger Jorn puis de Christian Dotremont, la distance prise par les poètes à l'égard de
la peinture, l'étirement du groupe entre Copenhague, Amsterdam, Bruxelles et Paris, amènent à la fin
précoce du mouvement. En octobre 1951, sort le dixième et dernier numéro de CoBrA alors que
parallèlement, à Liège, s'ouvre une deuxième grande exposition du groupe, reconnu cette fois ci par
le monde de l'art, tandis que la presse crie toujours au scandale.


- Du 9 octobre 2010 au
5 mars 2011
- Jacques
Doucet,
le CoBrA
français
- LAAC, Lieu d'Art et Action contemporaine
Jardin de sculptures - 59140 Dunkerque
T. 03 28 29 56 00-
art.contemporain@ville-dunkerque.fr
- Accès :
Par la route: A16 / E40 sortie 33 Dunkerque centre -
Par le train : TerGV et TER fréquents depuis Lille, TGV directs depuis Paris
Depuis la gare, bus (lignes 2, 3 et 8)
- Horaires :
Ouvert tous les jours sauf le lundi.
Fermé le 01 novembre, les 24 et 31 décembre après-midi, les 25 décembre et 01 janvier.
du 9 octobre au 31 octobre : de 10h à 12h15 et de 14h à 18h30 -
Nocturne le troisième jeudi du mois jusqu'à 20h30 -
du 1er novembre au 6 mars : de 10h à 12h15 et de 14h à 17h30
- Billet commun pour le musée des Beaux-Arts de Dunkerque et le LAAC, valable 7 jours -
Entrée individuelle : 4€50
Tarif réduit : 3€ / Tarif 18-25 ans : 1€50 / Gratuit pour les moins de 18 ans

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Lire également :

- Jacques Doucet : biographie de l'artiste
- Le mouvement COBRA (1948-1951)



Par Nicole Salez

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