Le Maroc entend devenir l'une des meilleures destinations touristiques de golf au sud de l'Europe. Avec Marrakech en tête. La dernière perle, le golf El Maaden est signé par le célèbre architecte Kyle Phillips.
En plein hiver, pourquoi ne pas suivre les signes sympathiques des oiseaux migrateurs et (re)partir au Maroc, les clubs à la main ?
La politique volontariste menée par ce pays pour devenir une des meilleures destinations touristiques de golf au sud de l'Europe se confirme en effet. Plusieurs projets devraient sortir de terre (du sable ?) d'ici les cinq prochaines années et Marrakech fait toujours figure de locomotive.

Je reviendrai prochainement sur les deux magnifiques golfs de Mogador et de Mazagan dessinés par Gary Player respectivement à Essaouira et à El Djadida. Mais aujourd'hui, parlons de la dernière perle de Marrakech, situé pas très loin des golfs d'Amelkis et du Royal.
Ouvert il y a quelques mois, ce par 72 a été réalisé par Kyle Phillips, le célèbre architecte du Kingsbarns à St. Andrews, du Verdura en Sicile, du Yas Links à Abu Dhabi ou du Grove en Angleterre. Il déroule ses 6600 mètres sur 72 hectares en prise directe avec la montagne proche.
Quand je l'ai joué en juin dernier, le jeune parcours, en remarquable état, offrait une palette étonnante de couleurs entre l'or brûlé des blés laissés tout autour, le vert cru des faiways et le vert foncé des oliviers, des amandiers et des orangers environnants.

Le plus beau trou est incontestablement le 18 pour plusieurs raisons : d'abord parce qu'il résume la philosophie de ce tracé : intégration dans une nature ancestrale et mariage avec une modernité très volontaire que caractérisent aussi bien l'architecture du club-house que les bassins de rétention d'eau de forme géométrique très angulaire. Mais aussi parce que ce par 4 de 444 mètres est la sanction finale qui ne pardonne pas. Le bogey sera le bienvenu et le par, le miracle du jour. Stratèges, sortez vos esprits et gardez votre sang froid ! Le vestiaire est encore loin.
Kyle Philipps nous a confié que son trou préféré était le 12, un par 3 « cubiste » qui traverse le lac central découpé par de longues traverses en béton et dont le green carré rappelle la modernité recherchée. Deux pars 5, le 5 et le 13, bien défendus par l'eau ou des bunkers cathédrales resteront aussi dans les mémoires des joueurs.
Le club-house est équipé de confortables terrasses, parfois entourées d'eau, qui font face à l'Atlas. Service impeccable : ce n'est pas un vain mot. Le groupe Alliances, propriétaire des lieux, a beaucoup basé sa politique sur la formation du personnel et le client le ressent vite. Cette formation est notamment assurée grâce à un partenariat avec la fondation Orient-Occident, reconnue pour aider les jeunes à répondre aux exigences de l'insertion professionnelle.
Les green-fees sont très abordables (45 euros) et une tenue correcte est demandée (attention, pas de tee-shirts, le directeur suisse Patrick Widmer veille avec le sourire !).
Pour se loger, soit rester en pleine ville près des activités diurnes et nocturnes, soit profiter du calme environnant. Dans ce cas, je voudrais citer l'hôtel le plus proche du golf, imaginé dans une palmeraie par le très accueillant Thierry Costanza, un ancien de la Mamounia : le Domaine des Remparts.
Cet oasis de bien-être est le meilleur qualité/prix de la région. Exemple : 590 euros pour 3 jours en pension complète avec tranferts, green fees etc.... Le spa offre tous les gommages et les massages rêvés après la partie de golf (ou avant !) et les chambres font 130 m2 au minimum. À l'écart du bruit central, repos et calme garantis.
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