Laetitia Cohen-Skalli, un petit bijou de femme

RedLine : fragile comme un fil, éternel comme un diamant. Sa créatrice ? Laetitia Cohen-Skalli, une toute jeune femme aussi ambivalente que ses bijoux : volontaire et réservée. Pétillante et fine. Poser des diamants sur un simple fil rouge, il fallait y penser.

 

Laetitia Cohen-Skalli, créatrice de RedLine

Son fil rouge à elle, c'est la créativité artistique. Une affaire de famille dit-elle. Quel que soit le sens où elle se tourne, de grand-pères en grand-mères, d'oncles en cousins, tout le monde ou presque a de l'or au bout des doigts. Laetitia, elle, l'a mis sur un fil et le sertit de petits diamants. J'ignore si le fameux fil rouge qui garnit tant de poignets y compris de célébrités, et particulièrement Madonna, porte vraiment bonheur. En tout cas pour Laetitia qui voit sa petite entreprise grandir d'année en année, c'est le cas.

A l'origine, RedLine était juste le projet mené à bien par Laetitia dans le cadre de son master chez Créapole. Il n'était pas destiné à exister vraiment. Devant l'enthousiasme tant de ses amis que de son école, elle s'est lancée.

D'abord elle a obtenu son master avec mention et félicitations du jury. Et puis, tout était prêt : concept, logo, graphisme, fil, fermoirs, site internet.... Laetitia, au sortir de son école en 2003 est allée, cartons à dessin en main voir tous les acheteurs des grands magasins : Bon Marché, Galeries-Lafayette, Printemps... et l'incontournable lieu parisien de lancement de tous les « must-have », Colette.
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Pas un seul n'a émis le moindre doute sur le succès potentiel du concept de ce bijou. Rompant avec les codes traditionnels du luxe, il est en effet susceptible d'être porté aussi bien par des femmes de tous âges que par des hommes et même des bébés.

Un porte-bonheur très prisé

 

Redline : bracelet

Ce fil rouge s'est imposé comme un signe. D'où lui en est venue l'idée ? De Jérusalem dit Laetitia où elle était partie faire un an d'études. A Jérusalem, devant le célèbre mur du temple , les pauvres à qui l'on donne une pièce vous remercient par un morceau de fil rouge censé vous protéger.

Des traditions analogues se perpétuent autour du bracelet en fil de l'Inde à la Chine , dans le monde bouddhiste comme au Brésil . Puis en travaillant dans une agence de publicité elle a constaté que, pour des séances photo, il fallait enlever ce fil rouge à maintes célébrités avant de le remettre après.

La fragilité d'un fil, l'éternité d'un diamant. L'extrême fragilité face à l'extrême solidité. Il a fallu faire de nombreuses recherches pour trouver ce fil fait d'un alliage de polymères, secret de fabrication maison afin que le luxe du diamant, des ors, et des perles, seuls matériaux qu'utilise Laetitia, soit assuré de sa pérennité.
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De fait le fil RedLine résiste à une traction de 80 kilos et les bijoux sont garantis à vie. On peut ainsi en changer les fils, élargir ou rétrécir un bracelet ou une bague gratuitement.

Au fil rouge se sont désormais associés des fils de toutes les couleurs. De part et d'autre du diamant il est possible aussi d'avoir une partie en chainette or et l'autre en fil de couleur.

Ce qui fait aussi le succès de RedLine c'est la conscience vive qu'a Laetitia des symboles. Ses bijoux ne sont pas seulement une originalité joaillière mais aussi des bijoux précieux, accessibles, sobres et chargés de sens. Au dos des fermoirs vous trouverez toujours la lettre K qui, selon le dictionnaire de l'Egypte antique signifie calme, sérénité, paix et harmonie. Quant au fil, il est, pour ceux qui y croient, chargé de protéger et de réaliser les vœ,ux de qui le porte. On ne se pare pas de ces bijoux d'allure minimaliste et raffinée comme on le fait avec d'autres bijoux. En fait, on les garde sur so,i 24h sur 24 tant ils font corps avec votre peau. Du diamant, avec un sentiment dedans...Brillante cette jeune femme décidément.

www.redline-univers.com

Par Evelyne Dreyfus

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