Un authentique bistrot parisien
De l'épicerie d'antan au bistrot actuel, le pas a été franchi transformant le lieu en authentique espace de découverte de la cuisine française.
Le lieu
Le haut du quinzième arrondissement, près de la mairie.
Le cadre et l'histoire
Un charmant petit établissement sur deux étages, mais pour le charme c'est au rez-de-chaussée qu'il faut manger. De belles étagères en bois vernissé, du carrelage fait d'anciennes mosaïques, des ardoises pour écrire les propositions de plats. En deux mots, le cadre gentiment démodé mais plein de charme des épiceries de province. En effet, de 1910 à 1969 l'endroit fut une épicerie avant de devenir une confiserie, puis un salon de thé. En 1989, le couple Larsonneur tombe amoureux du lieu et le transforme en auberge bistrotière.
Aujourd'hui épices et condiments ont cédé la place à une décoration un peu hétéroclite : théière, animaux en porcelaine, boîtes à thé et à café, autant de petits objets chinés aux puces. Mais bouteilles anciennes et batteries de cuisine s'insèrent parfaitement dans ce cadre aujourd'hui classé Monument Historique.
La cuisine
Authentique, servie rapidement et avec gentillesse. Le tableau noir d'école couvert des plats est complété par une belle carte de vins et des bios spécifiquement choisis par Damien, le fils de la maison, qui travaille ici avec son père depuis 3 ans.
Ici, pas de carte mais une formule unique à 38 € pour une entrée, un plat, un dessert avec environ quatre propositions différentes à chaque fois. La carte ou plutôt l'ardoise change régulièrement au gré des saisons et des envies du chef d'origine colombienne, Juan Arbelaez, lequel a été assistant de chef à l'école de cuisine du Cordon Bleu.
Les entrées
Une brioche poêlée au beurre et son jaune d'œ,uf sur un lit de champignons, du foie gras maison épais, du thon travaillé en trois façons.
Les plats
Rascasse et petits légumes, entrecôte dans son jus et gratin dauphinois, saumon cuit à très basse température, donc comme mi cuit, et semoule aux légumes, rognon et ris de veau aux piquillos basques.
Les desserts
Pour le classicisme une ganache au chocolat et un baba au rhum, pour l‘originalité, des glaces au romarin qui accompagnent une poire pochée dans un beurre au caramel salé ou un moelleux de bananes à la farine de châtaigne.
Les vins
Une cave de 150 références avec un choix volontairement porté sur des producteurs amis et / ou des viticulteurs qui travaillent en biodynamie. Peu de place est accordée au Bordelais mais une priorité est donnée aux vins du Rhône, des Pays de Loire avec des bouteilles qui s'échelonnent entre 35 et 190 €. Pour renouer avec la tradition épicière, il est possible d'emporter foie gras et vins.
Je Thé Me
-4 rue d'Alleray
-75015 Paris
-Tél : 01 48 42 48 30
-Ouvert du mardi midi au samedi soir
Par
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