Tällberg, l'anti Davos.Comment nous mettre d'accord sur le fait de chercher un accord ? C'est la question que se poseront les 400 participants au 11ème forum Tällberg, qui se tient dans la charmante petite ville de Sigtuna depuis le 29 juin 2011. Il réunit des personnalités tout aussi importantes que celles qui vont à Davos, mais avec un point de vue aux antipodes !
Élisabeth Schneiter s'y est rendue pour toutpourlesfemmes.

Qu'est-ce que Tällberg?
Chaque été des penseurs, économistes, philosophes, savants, écologistes, agronomes, poètes... se rencontrent au Forum de Tällberg, en Suède et tentent de trouver des approches nouvelles pour gérer les problèmes économiques, sociaux ou d'environnement qui deviennent de plus en plus pressants dans le monde. Le cadre idyllique du Lac Mälaren encourage la naissance de nouvelles idées et leur partage.
Une approche holistique pour résoudre aussi bien les crises de la croissance que celles du climat, en faisant se rencontrer des jeunes entrepreneurs ou entrepreneuses et des hommes ou femmes de pouvoir venus du monde entier.
Contrairement à Davos où le credo indiscutable est une foi en la croissance sans en considérer le prix, ici on part du fait qu'il n'y a qu'une seule planète, des humains et la nature. Et on cherche ce dont on a besoin pour avoir une stabilité, et de nouvelles approches pour trouver une autre définition de la croissance et de la richesse, en tenant compte aussi des autres facteurs.
Premier jour : 28 juin
Les participants arrivent et après d'être enregistrés partent à la découverte de la ville et de leurs hôtels et les rencontres commencent. Ce forum a la réputation d'être d'une grande convivialité avec une vivacité de discussion, de curiosité et d'ouverture à l'autre.
C'est pourquoi la Fondation Tällberg et le Swedish Institute financent la venue d'environ 10% des participants et tous les conférenciers. Ce qui ne laisse aucun crédit pour les journalistes qui doivent se prendre entièrement en charge et n'ont même pas droit à un dossier de presse.
On entendra des grands noms de la politique et des organisations internationales comme Achim Steiner, directeur du UNEP, le programme des Nations Unies pour l'environnement, Prof. Dennis J. Snower, chef du Kiel-institute, Yvo de Boer, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur le Changement climatique,le Ministre des Finances suédois Peter Norman, la Ministre des Affaires Européennes Birgitta Ohlsson, et du Yale Center for the Study of Globalisation.
Et il y a aussi de nombreuses femmes venues du monde entier comme Hana al Khamsi, blogueuse et jeune journaliste du Yemen, Maryam Almahdi, médecin et député au Parlement du Soudan, Amabilis Batamula, journaliste de Tanzanie, deux juristes anglaises, Karla Hill qui dirige les programmes de ClientEarth, une organisation qui propose des lois meilleures pour l'environnement et Julia Hausermann, avocate inernationale qui a fondé en 1986 Human rights and humanity, une organisation qui conseille les états pour promouvoir des actions concrètes en faveur des droits de l'homme. Une spécialiste du Droit des zones polaires venue d'Islande Alena Ingvarsdottir, et Alexandra Wandel, une Allemande qui dirige le World future council, Conseil du monde futur, qui défend les générations futures...
Pas de Française, ni aucun Français !
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