Tällberg, premier jour

Avec sept réunions plénières et plus de 50 séminaires le forum Tällberg, l'anti Davos, veut repérer les vieux systèmes qui ne fonctionnent plus et changer l'approche que nous avons d'une réalité en pleine mutation. Petit tour de la planète.

Chronique du premier jour du forum, par Elisabeth Schneiter




Un tour d'horizon de la planète
Peut-on continuer à naviguer avec de vieilles cartes alors que le territoire ne cesse de changer ? Et en particulier, souligne Et Bo Ekman, ne faudrait-il pas faire évoluer l'Organisation des Nations Unies basée sur la souveraineté des États et passer à une véritable gouvernance mondiale ?

Mohamed el Dahshan , économiste, écrivain et blogueur égyptien parle de la situation au Caire où le système judiciaire se révèle inapte au changement et où les violences ont repris. L'Amazonie et l'Arctique seront évoqués dans leur fragilité et leur importance énorme pour la survie des hommes. Et ces deux territoires aspirent à prendre le contrôle de leur destin.

Dans les banlieues suédoises aussi, leur réussite sur le plan de l'architecture et de l'urbanisme, n'empêche pas un échec sur le plan humain et Madeleine Opira, fille d'immigrés qui vit dans une banlieue de Stockholm, a parlé avec fougue de la difficulté des jeunes même diplômés à trouver un emploi.

Yvo de Boer, qui avait organisé la conférence de Copenhague, montre ensuite que les raisons qui font piétiner les discussions sur le climat viennent précisément des conceptions et des intérêts divergents des 195 états souverains qui se partagent la planète.

En premier lieu les promesses non tenues aux pays en développement leur ont fait perdre confiance et les pays industrialisés ne montrent pas l'exemple en réduisant les premiers leur consommation de pétrole et en avançant sur les énergies renouvelables.

Il dit aussi qu'il n'y presque jamais autour de la table des négociations les bons interlocuteurs. C'est peut-être aux ministres des finances de discuter plutôt que ceux de l'environnement. On manque aussi de but clairement définis et beaucoup plus grave, presque personne en fait ne croit au succès d'une économie verte.

Amory Lovins, Président et premier savant du Rocky Mountain Institute fait une longue conférence où il démontre comment les États Unis peuvent réduire d'un tiers leur consommation d'énergie et se passer aussi bien de pétrole que du nucléaire et ceci beaucoup plus vite qu'on ne l'imagine. Il termine en citant Marshall Mc Luhan: « Ce sont les petits secrets qui ont besoin d'être gardés, les grandes découvertes sont protégées par l'incrédulité des gens!»

À suivre...
Élisabeth Schneiter

Site du forum www.tallbergfoundation.org

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